Le secrétaire exécutif de la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac), Hervé Maidou, a apporté le 30 avril à Brazzaville à la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, les messages du ministre burundais de l’Environnement et président en exercice de la Comifac, relatifs à sa prochaine visite au Congo ainsi que sur les enjeux de la COP 29 et de la biodiversité d’Afrique centrale.
« Ce message inscrit bien les préocupations de la Commission Climat du Bassin du Congo et celles de la Commission des forêts d'Afrique entrale (Comifac). Nous voulons aller au-delà même de ces deux institutions pour voir comment nous pouvons travailler dans le domaine de l’environnement avec des structures telles la Cicos et la CEEAC. D’abord pour le Congo, il était important de rappeler que la Comifac est née du processus de Brazzaville en 1999 et sa création est signée ici au Congo en 2005. Donc, il est tout à fait normal que nous venions ici à Brazzaville pour nous enquérir des besoins réels et en quoi la Comifac peut être utile pour supporter le programme du président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Parmi ces programmes, il y a la Commission Climat du Bassin du Congo », a commenté le secrétaire exécutif de la Comifac, Hervé Maidou.
S'agissant de la Commission Climat du Bassin du Congo, il s'agit d'une organisation régionale intergouvernementale ayant pour objet d'accélérer la mise en œuvre de la transition climatique et la transformation économique de cet espace, dans une logique de développement durable.
La forêt du bassin du Congo vient en deuxième position après celle de l'Amazonie pour ce qui est de l'atténuation des émissions mondiales de dioxyde de carbone d'origine anthropique, provenant notamment de la combustion de combustibles fossiles. Le secteur privé, des acteurs non étatiques et de la société civile partcipent à la lutte contre les changements climatiques ...
« Nous avons également parlé des enjeux au niveau de l’Afrique centrale, de ce que nous gagnons à travers nos forêts et nos ressources de la biodiversité. Nous allons travailler de manière concertée pour aligner l’exécution de nos feuilles de route avec le développement de nos communautés », a indiqué Hervé Maidou. « Nous nous projetons dans l’avenir pour travailler sur la visibilité du bassin du Congo et la sous-région Afrique centrale à la COP 29, notamment avoir un stand pour faire toutes les présentations de nos Etats sur la conservation », a-t-il ajouté.
Précisons que la Comifac est l'unique instance d'orientation, de décision et de coordination des actions et initiatives sous-régionales en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers pour son espace de référence constitué de quinze pays, à savoir Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Tchad. Elle est encadrée par un traité signé le 5 février 2005.