A l’initiative du député de la circonscription électorale unique de Tchikapika, Dorel Eyobelé, les ressortissants de cette sous-préfecture du département de la Cuvette à Brazzaville ont lancé, le 5 mai, à la mairie de Talangaï une opération de collecte de fonds destinée à soutenir les victimes de l’orage du 18 mars dernier.
Selon l’évaluation, le sinistre a détruit treize habitations, brisé des baies vitrées de la mairie et fait chuter quatre poteaux d’alimentation d’électricité. Trente-deux personnes dont douze enfants scolarisés, cinq adolescents de 0 et 5 ans, une femme enceinte et quatre personnes du 3e âge sont actuellement sans abris et reçues dans les familles d’accueil. Pour la reconstruction des habitations détruites, il est avancé la somme de 17 957 000 FCFA.
Sans se substituer au gouvernement, les participants à la rencontre citoyenne du 5 mai ont mobilisé la somme de 747 000 FCFA à travers la quête lancée. Pour la poursuite de l’opération, des commissions ont été mises en place par axe. « Aujourd’hui, nous nous sommes réunis pour donner officiellement l’information à toutes les filles et à tous les fils du district de Tchikapika résidant à Brazzaville. Quand le sinistre s’est produit, nous nous sommes rapprochés du gouvernement, notamment de la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire qui nous a fait comprendre que Tchikapika n’était pas pris en compte dans la première phase. Donc, il fallait attendre. Vu que les parents traversent des moments difficiles au village, il fallait que nous, ressortissants de Tchikapika, nous nous réunissions pour trouver des solutions à ce problème », a expliqué le député Dorel Eyobelé.
Egalement frappé par les inondations, le district de Tchikapika avait bénéficié d’une assistance du gouvernement qui se résumait en termes de vivres et non-vivres. En attendant l’intervention des pouvoirs publics, le député et les autres cadres de la contrée se mobilisent pour redonner confiance aux parents sinistrés.
Une initiative jugée très louable par les participants dont certains ont souligné la nécessité de trouver de solutions idoines et de remédier au plus vite au désastre causé par la nature. « Aux absents de ce jour, je leur dis que l’initiative est pérenne, qu’ils y participent afin que nous puissions aider nos parents sinistrés. A ceux qui sont au village, je dirai qu’ici à Brazzaville, nous ne les avons pas oubliés, même si nous attendons l’aide du gouvernement, étant ressortissants du district, nous sommes en train de faire de notre mieux afin que la solution soit apportée à leurs peines », a assuré Kevine Akiné Pea, un jeune de Tchikapika.