Préservation des espèces marines : Renatura Congo a présenté les résultats de ses études sur les cétacés

Mercredi, Mai 8, 2024 - 19:45

Préservation de la biodiversité marine : Renatura Congo présente les résultats de ses études sur les cétacés au Congo

Cette présentation des résultats obtenus pendant les deux ans d’études que l’association Renatura Congo a mené sur les cétacés, notamment les dauphins et baleines à bosse du Congo, a été faite au cours du premier atelier multiacteurs, coorganisé avec l’Institut de recherches en sciences exactes et naturelles (IRSN) qui a eu lieu le 6 mai dernier dans la salle de conférence dudit institut, situé dans l’arrondissement 2 Mvou-Mvou.

Préservation de la biodiversité marine : Renatura Congo présente les résultats de ses études sur les cétacés au Congo

Cette présentation des résultats obtenus pendant les deux ans d’études que l’association Renatura Congo a mené sur les cétacés, notamment les dauphins et baleines à bosse du Congo, a été faite au cours du premier atelier multiacteurs, coorganisé avec l’Institut de recherches en sciences exactes et naturelles (IRSN) qui a eu lieu le 6 mai dernier dans la salle de conférence dudit institut, situé dans l’arrondissement 2 Mvou-Mvou.

Réalisé avec le soutien du Programme des petites initiatives (PPI) du comité français de l’union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et l’ambassade de France, ce premier atelier sur les cétacés du Congo s’est déroulée en présence de la consule générale de France, Véronique Wagner, du directeur général de l’IRSN, Victor Mamonékéné, du directeur général de la pêche, Boniface Essea, du chef de service de la conservation de la biodiversité à l’Agence congolaise pour la faune et les aires protégées (ACFAP). Ce premier atelier multi acteurs sur les cétacés, initié par l’association Renatura Congo a réuni un nombre important de représentants des administrations, entreprises, société civile et divers acteurs en lien avec le milieu marin et l’activité maritime.

L’activité a permis de leur partager les connaissances acquises durant les deux années d’études que cette association a menées sur les dauphins et baleines à bosse présentes dans les eaux côtières du Congo. Une campagne de suivi scientifique, permettant de mieux connaître ces mammifères, et qui s’est réalisée avec la collaboration ou en partenariat avec l’IRSN et l’appui de l’ACFAP. Espèces encore peu connus au Congo, les dauphins et baleines à bosse, portant protégés par la loi dans le pays sont très menacés par les activités humaines (pollution, surpêche, industrie…). L’atelier a aussi été l’occasion de présenter les enjeux et perspectives pour la préservation de ces mammifères marins.

«On a essayé d’avoir les représentants de tous les utilisateurs du milieu marin et côtier pour faire un bilan des données qu’on apprit sur ces espèces puisque pour bien les protéger il faut bien les connaitre, et quand on les connait on peut les prendre en compte dans nos activités. Les études ont concerné l’ensemble du littoral. Pour ce qui est des baleines, on a travaillé sur une zone comprise entre le port de Pointe-Noire, la pointe indienne et en haute mer. Nous avions des données précédentes mais qui n’avaient pas suivi un protocole aussi précis. Pour le dauphin à bosse qui est une espèce en danger critique d’extinction, nous avons travaillé depuis la frontière du Cabinda jusqu’à Long bondi», a expliqué Nathalie Mianseko, coordinatrice de Renatura Congo.

Les participants à l’atelier ont suivis les différentes présentations faites en présentiel et par visioconférence par des spécialistes de Renatura Congo, l’IRSN, IWC, ACFAP, du ministère de la pêche et de Gianna Minton. Celles-ci ont porté sur : les généralités des cétacés au Congo/écologie ; l’état de connaissance des baleines en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale ; la présentation des deux années de campagne de suivi scientifique au Congo (1er résultats) ; l’état des recherches de statut de protection du dauphin à bosse (CCAHD) ; l’amélioration des connaissances sur le dauphin à bosse de l’atlantique au Congo (observation fixe, enquête, FPOD).

Pour un meilleur partage d’informations sur ces mammifères, les participants ont suivi une présentation sur l’application SIREN faite par Cédric Fogwan de l’African marine mammel conservation organization du Cameroun. Ce premier atelier sur les cétacés au Congo a été salué par les participants qui ont cobfié avoir beaucoup appris. « Cela m’a permis d’avoir une vue générale de ces espèces jouent un rôle important au niveau des océans mais aussi au niveau de l’homme parce qu’ils régulent la population de certains prédateurs qui tuent les petits poissons que les hommes utilisent pour se nourrir et pour commercialiser», a confié Chance Malanda, étudiant en sciences et technique de l’université Marien Ngouabi.

La consule générale de France, Véronique Wagner s’est dite aussi satisfaite «On a vu que parmi la présence il y a une grande représentation des autorités, des entreprises privées et des pécheurs. Félicitation à Rénatura pour cet atelier, on attend le prochain»  

Créée en 2005 à Pointe-Noire, Renatura Congo qui a pour objectif la préservation de la biodiversité marine et la promotion du développement durable entend poursuivre les études sur les cétacés au Congo avec l’appui de ses différents partenaires.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga
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