Chassez le naturel, il revient au galop, dit un adage populaire. La vente des sachets, de l’eau fraiche dans des sachets et des plastiques non bio-dégradables refait surface sur de nombreux marchés et artères de la ville océane.
Cette vente traduit ainsi le non-respect de la mesure gouvernementale interdisant la vente et l’usage de ces objets. Ce comportement qui va à l’encontre des mesures visant l’assainissement de l’environnement témoigne traduit bien l’inconscience populaire qui appelle à la dégradation de l’environnement vu le caractère destructeur des sachets à la fois des sols et océans.
Le décret n° 2011-485 du 20 juillet 2011, pris en Conseil des ministres, décrétait : article premier : La production, l'importation, la commercialisation et l'utilisation des sacs et sachets en plastique pour la vente d'aliments, de l'eau et de toute autre boisson, sont interdites en République du Congo.
Notons que des contrôles exercés par des services compétents du commerce et de la force de l’ordre ont pratiquement disparu, d’où ce phénomène refait surface sans que les auteurs de ces ventes ne soient inquiétés