Créé au Japon dans le but de gérer les entreprises et les organisations de manière plus structurée, l’Institut Kaizen veut s’implanter au Congo pour partager son expertise aux entreprises locales. Vincent Nguimbi, directeur Afrique francophone, et Flaubert Manda, consultant senior à cet institut, ont animé, le 31 mai à la Chambre de commerce de Pointe-Noire, un focus pour le présenter.
Devant un auditoire composé des responsables et réprésentants des entreprises, les deux membres de l'Institut Kaizen l'ont d’emblée présenté. « Nous avons expliqué les différentes composantes de cette approche qui est déjà utilisée dans certaines entreprises dans le monde anglophone, en particulier. Nous comptons nous installer au Congo pour faire bénéficier des mêmes types d’avantages aux entreprises congolaises », a dit Vincent Nguimbi. Il a poursuivi expliquant que « Cette approche a été mise en pratique pour mettre fin au gaspillage inutile de temps et d’énergie en rationnalisant la gestion que ce soit dans les opérations, les fonctions support telles que les bureaux, les départements des finances, les ressources humaines quel que soit le département de l’entreprise. Nous nous engageons à aider nos clients à changer pour le mieux, grâce à une approche holistique et structurée qui combine des outils agiles, numériques et lean ».
Flaubert Manda, consultant senior, a détaillé dans sa communication les différentes approches de Kaizen. « Nous mettons en œuvre des solutions avec les équipes de nos clients, en améliorant leurs connaissances et en développant leurs compétences en matière d’amélioration. Dans le contexte du Kaizen et du lean, la méthodologie 5S est fondamentale. Tout comme les fondations sont essentielles à la stabilité d’un bâtiment, les 5S sont indispensables à l’excellence opérationnelle des organisations. Une approche qui peut transformer les lieux de travail à travers une organisation efficace, et par suite analyse l’impact des 5S sur la productivité, la qualité et la sécurité, ainsi que sur la motivation des équipes ».
Le terme « 5S », a-t-il dit, a été popularisé par Hiroyuki Hirano dans son livre de 1995 et provient des cinq mots japonais : « Seiri » (séparer), « Seiton » (situer), « Seiso » (scintiller), « Seiketsu » (standardiser) et « Shitsuke » (soutenir). Chaque terme représente une étape de cette approche d’organisation du lieu de travail.
Selon lui, la méthodologie « 5S » permet de réduire le temps de recherche et de faciliter l’accessibilité aux matériaux et informations nécessaires, apportant de nombreux avantages : augmentation de l’efficacité et de la productivité, réduction de l’espace nécessaire pour effectuer les travaux et stocker les articles, amélioration de la qualité, de la motivation et de l’engagement des employés, accroissement de la sécurité et de l’ergonomie.
Créé en 1985 au Japon, l’Institut Kaizen est présent dans plus de soixante pays dans le monde. Cet établissement utilise plus de 700 personnes et intervient dans plus de quarante-cinq secteurs d’activités.