A la faveur de la Journée de la concorde nationale célébrée le 10 juin de chaque année, le commissaire général du Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo, Marius Mouambenga, a rendu publique, le 8 juin, une déclaration dans laquelle il a invité les Congolaises et les Congolais à briser les barrières du désamour.
« Le Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo, par ma voix, invite tous ceux qui, pour des raisons diverses, ne se fréquentent plus à se réconcilier indépendamment de leurs tribus, de leurs partis politiques, de leurs convictions religieuses, etc. », a déclaré Marius Mouambenga, avant de décliner le thème de la 33e Journée de la concorde nationale, à savoir « Ensemble, vulgarisons la convention pour la paix et la reconstruction du Congo afin de contribuer à la marche vers le développement ».
Cette année, a-t-il poursuivi, la ville de Pointe-Noire sert de point focal pour la commémoration du 10 juin 2024. « Pointe-Noire a été choisie comme point focal pour accueillir les délégations nationales pendant que les préfets des départements organiseront toutes les commémorations avec leurs administrés. Il s’agira de mettre ensemble certaines personnes qui ne se parlent plus, ne se saluent plus et ne se côtoient plus », a-t-il expliqué.
Comme à l’accoutumée, a-t-il renchéri, et conformément à la convention, auront lieu les rituels ci-après : les dépôts de gerbes de fleurs dans les lieux choisis par les autorités locales ainsi que les cérémonies de lavement des mains ou d’autres rituels propres à chaque département enracinant la réconciliation nationale.
Rappelons que la Journée de la concorde nationale a été instituée par acte n° 041 du 21 juin 1991 de la Conférence nationale souveraine.