La deuxième conférence des présidents des fédérations du Parti congolais du travail (PCT), tenue le 7 juin à Brazzaville, a doté les participants des outils nécessaires à leur action afin de lutter contre l’amateurisme et l’indiscipline, assurant ainsi au parti une compétitivité maximale.
Venus des douze départements du pays, les présidents fédéraux du PCT ont suivi deux communications dont la première développée par le secrétaire permanent chargé de l’organisation, Gabriel Ondongo, sur le thème « L’animation des organes intermédiaires et de base du parti ». La seconde a été faite par Serge Michel Odzocki sur le thème « La commission de contrôle et d’évaluation du parti : rôle et place auprès des organes du parti ».
Une occasion propice pour les participants qui ont présenté aux responsables du parti les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien dans l’animation des instances intermédiaires de base. « Nous nous félicitons de cette innovation apportée par les dirigeants du parti. Pour preuve, nous sommes à la deuxième conférence des présidents fédéraux ; et ils viennent de toucher du doigt les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Pour cet échange, nous demandons qu’ils fassent encore un peu plus », a souhaité le président de la fédération PCT-Niari, Francis Ibouanga Boukedi.
Il a pu retenir que ce ne sont pas toujours les moyens financiers qui déterminent l’engagement, surtout la réalisation de certaines activités. Mais plutôt la créativité et la réflexion des principaux animateurs. Des échanges ont, en effet, porté, entre autres, sur l’animation d’une structure du parti ; comment faire adhérer un membre ; quels sont les critères de choix, conformément aux textes fondamentaux du parti, notamment le règlement intérieur. « Ce qui fait la force d’un parti politique, c’est surtout l’animation des structures. Il n’y a pas que des structures intermédiaires, il y a aussi les sections et les cellules, parce que ce sont les plus petites entités qui font fonctionner un parti politique. Il ne faut pas que nous gardions tous les cadres au niveau de la fédération et des comités, ils doivent être aussi au niveau des sections et des cellules, parce que ce qui fait la base d’un parti politique c’est la cellule et la section », a-t-il expliqué.
Le président fédéral de Brazzaville, Faustin Elenga, quant à lui, a rappelé que la conférence des présidents apparaît comme une autre voie de renforcement des capacités dont ils ont toujours besoin pour mieux s’adapter aux contingences politiques de ce monde sans cesse en mutation.
Le secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, dans son discours d’ouverture, a indiqué que ce cadre de concertation et d’échange entre la direction nationale du parti et ses relais départementaux vise à favoriser le partage d’expériences entre les différentes fédérations et à optimiser le fonctionnement du parti. Le but étant d’améliorer la gestion et l’animation du parti à tous les niveaux. « Comme chacun le sait, au nombre des défis majeurs qui pointent à l’horizon et que nous devons absolument relever figure la tenue du 6e congrès ordinaire de notre parti. Une formation de qualité des animateurs des structures du parti garantirait à ceux-ci une contribution efficace à l’organisation réussie de ce grand événement », a-t-il rappelé.
Il a, par ailleurs, invité les participants à saisir l’opportunité de ces universités pour s’approprier les outils nécessaires à leur action afin de lutter contre l’amateurisme, l’indiscipline et assurer ainsi au parti une compétitivité maximale, gage des victoires éclatantes. « Les acquis de cette conférence permettront, assurément, à chacun de vous de se hisser à la dimension des ambitions du parti. Comme en 2021, nous devons, dans l’unité, la cohésion et la discipline, mobiliser nos militants et l’ensemble du peuple pour une participation honorable de notre parti à l’élection présidentielle de 2026 », a conclu Pierre Moussa.