Le collectif des anciens employés de la société Ciment de l'Afrique (Cimaf) s’est retrouvé, le 18 juin, dans la ville océane pour parler de la reprise des activités de cette entité économique qui s’apparenterait au recrutement de près de 500 à 600 jeunes congolais.
Au cours de cette rencontre, le collectif a rendu public un communiqué qui rappelle qu’en cette année dédiée à la jeunesse à travers différentes mesures visant à l’autonomisation de cette dernière, la redynamisation du secteur industriel, notamment la relance de la cimenterie Cimaf Congo de Makola fait partie de la solution. Selon ce communiqué, la Cimaf en plein régime, c’est plus de 200 emplois directs et un peu plus de 300 emplois indirects pour une capacité de 600 mille tonnes extensible à 800 mille tonnes l’année.
«Plusieurs dizaines des jeunes sortis de l’université Marien-Ngouabi formés aux métiers de cimenterie au Maroc y travaillaient. 95% des postes y compris ceux d’encadrement techniques et administratifs sont tenus par des jeunes congolais. Ainsi le respect strict des lois de la République sur le traitement des salaires est important. Avec l’acquisition d’une carrière à Tao-Tao, l’installation dans un horizon très proche d’un four Cimaf se projetait à faire du Congo un hub du ciment pour le marché national et sous-régional et du Clinker pour le reste du continent », stipule le communiqué.
Selon ce communiqué, l’installation des plateformes logistiques à la gare ferroviaire de Tié-Tié, à la grande gare de Brazzaville et à Tchiamba Nzassi avait pour finalité de garantir la disponibilité du ciment sur le marché congolais à moindre coût. Grâce à un partenariat avec le CFCO, les études de faisabilité ont été finalisées pour relier l'usine de Cimaf à Brazzaville et Pointe-Noire par le rail.
« Cimaf, c’est 11 km de ligne à haute tension entre Bondji et Makola. Ce sont les travaux de terrassement de la route Bondji-Mbounkou, les travaux d’aménagement avec la construction d’un quai de chargement à la gare ferroviaire de Mboukou. Cette cimenterie représente aussi sa filiale ADDHOA construction dont les études de faisabilité étaient bouclées pour le projet de construction de 5000 logements sociaux à Brazzaville et Pointe-Noire. Le tout dans l’objectif de porter sa production annuelle de 600 mille tonnes à 1500 mille tonnes extensible à deux millions de tonnes et la création de plus de 5000 postes en emplois directs et indirects », indique le communiqué.
Rappelons que, la cimenterie CIMAF a été inaugurée le 3 mars 2016, par le président de la république. Le collectif se dit prêt à se mettre à la disposition du gouvernement et d’œuvrer afin de faciliter les échanges avec les responsables de CIMAT, propriétaire de CMAF Congo.