Arrivé à Brazzaville pour représenter son pays à la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement, le président de l’Assemblée nationale de la Guinée équatoriale, Gaudencio Mohaba Messu, a échangé le 4 juillet avec son homologue congolais, Isidore Mvouba.
L'entretien entre les deux personnalités a porté, entre autres, sur la nécessité de renforcer la coopération parlementaire entre l’Assemblée nationale du Congo et la chambre des députés de la Guinée équatoriale. « Nous avons surtout abordé les questions qui ont trait à des relations entre nos deux Parlements. Vous savez que nos deux chefs d’Etat sont des frères, ils entretiennent des bonnes relations, c’est normal que, entre les deux Assemblées nationales, il y ait aussi une relation de coopération. Ce sont des sujets que nous avons abordés pour voir comment relancer la coopération à travers les groupes d’amitié, l’échange des délégations entre les deux peuples », a expliqué le représentant du président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, à la conférence de Brazzaville.
Avant de s’entretenir avec son homologue équato-guinéen, Isidore Mvouba a échangé avec la délégation conjointe des experts de la Commission africaine de l’énergie nucléaire (Afcone)-Agence internationale de l’énergie atomique. Séjournant au Congo dans le cadre du séminaire de sensibilisation des parlementaires à l’utilisation pacifique des applications nucléaires, de droit nucléaire, de non-prolifération des armes nucléaires, de sûreté et sécurité nucléaires, cette delegation a présenté au president de l’Assemblée nationale les résultats de cette journée parlementaire.
« Nous avons partagé avec le président de l’Assemblée nationale le contenu du séminaire, ce qui s’est passé. Ce séminaire qui avait pour objectif de sensibiliser les parlementaires dans le cadre de la non-prolifération des armes nucléaires, la sûreté et la sécurité nucléaires ainsi que sur le cadre juridique international, notamment sur les éléments de droit nucléaire, c’est-à-dire comment une législation nucléaire devra être, tout en tenant compte des instruments juridiques internationaux. Nous avons également parlé de la responsabilité de l’Assemblée nationale dans le cadre des lois », a résumé le président de l’Afcone, Gaspard Liyoko Mboyo.