Sorti au cinéma le 1er mai dernier en France, le film « Petites mains » rend hommage à ces femmes de l’ombre, indispensables au fonctionnement des hôtels de luxe, plus largement à ces petites mains utiles dans la société.
Rien n'avait préparé Eva à l'exigence d'un grand hôtel. En intégrant l'équipe des femmes de chambre, elle fait la connaissance de collègues aux fortes personnalités : Safietou, Aissata, Violette et Simone. Entre rires et coups durs, la jeune femme découvre une équipe soudée et solidaire face à l'adversité. Lorsqu'un mouvement social bouscule la vie du palace, chacune de ces « petites mains » se retrouve face à ses choix.
A travers ce long métrage, Nessim Chikhaoui ne sombre pas dans le misérabilisme mais propose plutôt un portrait digne et solaire de ces héroïnes du quotidien qui occupent tout l’écran. Il expose avec justesse les défis des travailleurs du luxe, un sujet d'autant plus pertinent aujourd'hui. « Dans ce film, c’est effectivement les habituelles « invisibles » qui occupent tout l’espace tandis que les dirigeants du palace sont relégués au hors champ pendant la totalité du film : on ne les verra jamais. Ce parti pris esthétique est un véritable tour de force politique qui traduit la grande intelligence de ce film qui vous fera rire, pleurer et surtout qui vous galvanisera », a posté en commentaire un internaute sur Allo Ciné.
Le casting de « Petites mains » donne à voir la performance remarquable de Lucie Charles-Alfred et la présence affirmée de Corinne Masiero, qui apportent une profondeur émotionnelle à cette histoire captivante. En somme, ce long métrage offre une réflexion poignante sur le monde du travail et les luttes des travailleurs invisibles, tout en offrant une lueur d'espoir à travers des personnages résilients. Ce film laisse une impression durable et invite à une réflexion sur les valeurs de notre société. En effet, la lutte des femmes de chambre d'un grand palace peut aussi concerner beaucoup de travailleurs.