La présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), la professeure Francine Ntoumi a conféré, le 11 juillet à Brazzaville avec le président du Sénat, Pierre Ngolo, à qui elle a sollicité l’appui et l’accompagnement de la chambre haute du parlement pour que sa structure puisse bénéficiers des allègements fiscaux.
La Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM) est une institution privée indépendante qui œuvre dans la recherche scientifique et médicale pour le bien du peuple. Au regard du rôle crucial qu’elle joue au Congo, la professeure Francine Ntoumi est allée présenter au président du Sénat, Pierre Ngolo, les activités que le FCRM mène depuis un moment dans la recherche médicale. Des réalisations et initiatives qui font partie de la promotion de la santé publique et la recherche médicale en république du Congo.
La chercheuse a saisi l’occurrence pour transmettre ses doléances auprès du président de la chambre haute qu’il mène le plaidoyer auprès du gouvernement pour que le FCRM bénéficie de quelques allègements mais aussi et surtout que cette institution de recherche soit reconnue d’utilité publique.
« Il est très important que les décideurs politiques soutiennent notre initiative, parce que la FCRM est un instrument au service de la population, étant donné qu’elle fait partie de l’arsenal de la repense en besoin de recherche au Congo. Pour ce faire, nous avons besoin du soutien politique et stratégique pour que nous bénéficions d’un accompagnement multiforme de l’Etat », a souligné la Pr Francine Ntoumi.
Consciente du travail que son organisation fait au profit du pays et de sa population, la chercheuse estime que les pouvoirs publics doivent prêter une attention particulière à son organisation professionnelle en lui accordant des allègements fiscaux.
« La FCRM forme les étudiants congolais sans payer un seul sou, alors que l’encadrement d’un étudiant en cycle de doctorat coute plus de 10 millions Fcfa minimum par étudiant. Nous les formons aux techniques de pointe mais avec des équipements et réactifs importés qui nous coutent chers du pont de vue fiscalité. Cependant, si nous sommes reconnus d’utilité publique par les décideurs, nous allons bénéficier d’un accompagnement de l’Etat en terme d’allègements fiscaux », a conclu la Pf Francine Ntoumi.