La Ligue des jeunes souverainistes (LJS) a animé, le 13 juillet à Brazzaville, une conférence-débat sur le thème « Jeunesse et engagement politique : les enjeux », en présence du secrétaire général du parti Les souverainistes, Armand Youlou.
Dans son mot introductif, Neja Ngoudi de la LJS s’est référé à la Constitution du 25 novembre 2015 en son article premier, qui stipule que la République du Congo est un État démocratique. Ainsi, le pouvoir est exercé par le peuple réparti en trois catégories, parmi lesquelles la jeunesse qui représente près de la moitié de la population en terme de pourcentage, soit 47% sur 100%. Ce qui revient à dire que lors des élections, la jeunesse exprime plus de suffrages que les vieux et vieillards. Il a estimé qu'il était nécessaire de rappeler, à travers cette conférence, que cette jeunesse qui détient à elle seuls une grande partie du pouvoir démocratique doit prendre conscience des enjeux politiques, d'où la nécessité de la rencontrer et parler politique.
Pour Neja Ngoudi, la jeunesse, victime parfois des manipulations politiques, devient une proie et ne prend conscience qu’au moment où elle n’a plus d’avenir. Une éducation bâclée, une culture vendue et parfois une souveraineté vendue car cette jeunesse est sous l’emprise du doute de s’engager en politique, perdant le patriotisme en gardant le mythe politique, a-t-il signifié.
Présidente de la section jeunesse des "Souverainistes", Jessica Saory Dingué Bétéké de Kouboukoulou a exposé sur le thème principal qui n’était autre que « L’engagement de la jeunesse en politique». Elle a indiqué que pour résoudre le chômage, il faut d’abord et avant tout refonder le système éducatif. Constatant la participation effective des jeunes à la conférence, elle a évoqué le rôle d'un parti politique pour relever les défis auxquels les sociétés sont confrontées. « Que ce soit dans les domaines de l’environnement, de l’éducation, de l’économie ou de la gouvernance, votre expertise, votre créativité et votre dynamisme sont des atouts inestimables. Vous avez su démontrer que la jeunesse n’est pas seulement l’avenir, mais bien le présent de nos nations. Votre engagement dans les processus politiques est la clé pour construire des sociétés plus justes, plus équitables et plus durables », a-t-elle souligné.
Poursuivant son aexposé, Jessica Saory Dingué Bétéké de Kouboukoulou a signifié que ce forum n’est qu’une étape car le chemin est long. « Nous devons maintenant passer à l’action et transformer ces discussions en résultats concrets. Je vous exhorte à poursuivre votre mobilisation, à continuer à faire entendre votre voix, à vous impliquer davantage dans les décisions qui façonnent l’avenir de nos communautés. Ensemble, nous pouvons relever les défis auxquels nous sommes confrontés et bâtir un monde meilleur pour les générations futures. Continuons à travailler main dans la main, jeunes et adultes, pour faire de ce rêve une réalité… Continuons à avancer, ensemble, vers un avenir plus juste, plus équitable et plus durable », a-t-elle exhorté.
Enfin, la présidente de la section jeunesse des "Souverainistes" a estimé que la jeunesse n’a droit à aucun prétexte pour esquiver ses responsabilités. Elle doit plutôt s’engager pour surmonter les crises et inventer les solutions, car elle est l’espoir pour redresser ce pays de Tchicaya, de Opangault et de Youlou qu’elle a reçu en héritage.
A l’issue de cette conférence-débat qui a connu les interventions des panelistes, Saory Dingue Bétéké de Kouboukoulou, présidente de la section jeunesse des "Souverainistes" ; Yvon Mouanda, vice-président de la LJS ; Henryal Moundongo, secrétaire à la communication du parti les souverainistes, les participants ont suivi la lecture du mot du président de ce parti, Dave Uphrem Mafoula, à l’endroit de la jeunesse.