Les professionnels des médias nationaux ont été édifiés, le 16 juillet à Brazzaville, par la ministre de l'Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo (MEDDBC), Arlette Soudan-Nonault, sur les grands enjeux nationaux de préservation, des écosystèmes naturels, du climat et de biodiversité.
Avec plusieurs partenaires clés dont le programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), le MEDDBC a en son sein les points focaux de l'environnement et développement durable. En collaborant avec le PNUE, ce ministère porte aussi la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes qui, est un appel à la protection et au renouveau des écosystèmes du monde entier, dans l'intérêt de l'homme et de la nature. Cette décennie a pour objectif de mettre un terme à la dégradation des écosystèmes et de les restaurer pour atteindre des objectifs mondiaux.
« Le ministère de l’environnement est régulateur de l’ensemble des écosystèmes. La forêt fait partie intégrante des écosystèmes », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault. Sans confusion et pour éclaircir son auditoire, la ministre s’est basé sur les textes de décrets actualisés de l’administration, la loi sur l’environnement et celle qui porte sur le développement durable pour expliquer les missions et attributions du département ministériel dont-elle à la charge.
Actuellement, la politique de la protection de l'environnement en République du Congo est régie par la loi n°33-2023/17/novembre 2023 portant gestion durable de l'environnement en République du Congo, qui intervienne trente-deux ans après la loi qui a été promulguée en 1991. Cette loi, qui se compose de seize titres, divisées en chapitres, décrit dans son premier chapitre du titre un, son objet, qui est celui de fixer le cadre légal de la politique nationale en matière de gestion de l'environnement dans le respect des objectifs et des principes du développement durable.
La ministre a également expliqué les principaux axes stratégiques de la gestion de l’environnement contenu dans la loi n°72-2022/16/aout portant réorientation sur le développement durable ainsi que le plan national d'action pour l'environnement (PNAE), l'intégration de l'environnement de manière transversale dans la planification sectorielle, la contribution nationale déterminée (CDN), le développement durable, la gestion du Bassin du Congo tout est porté dans ce document de la gestion d'environnement.
« Nous avons la chance d'avoir parmi nous un président de la République qui est le premier écologiste du Bassin du Congo, qui en 1992 lors du sommet de la terre à Rio, avait déjà saisi les enjeux de la mobilisation en faveur de l'environnement, du climat, de l'écologie et de la biodiversité. Il nous faut favoriser une croissance verte et des technologies propres », s'est exprimé la ministre de l'environnement Arlette-Soudan Nonault.
Et, d’ajouter que d'après l'Union Africaine : « le Congo fait partie des cinquante-cinq États dans le monde et sur le plan continental, il est parmi les cinq pays à avoir une stratégie nationale pour la réduction des risques de catastrophes ». Elle a cependant déploré le manque d’experts dans le cadre du mécanisme de quantification de certaines ressources naturelles.
Le MEDDBC met en place un système d’alerte pour anticiper les évènements extrêmes. Il élargi les partenariats pour intégrer les curricula de l’enseignement les programmes scolaires et, est en train d’accélérer la mise en place des textes d’applications.
Enfin, dans le cadre de la sensibilisation sur les enjeux de préservation des écosystèmes, la ministre Arlette Soudan-Nonault a évoqué la nécessité de la radiotélévision bassin du Congo dont les travaux sont en cours de finalisation. Ce média, dit-elle contribuera à la promotion de la diplomatie climat, environnementale, à l’écotourisme ainsi qu’à l’économie verte et bleue. Et, elle espère également faire une tournée dans les départements de l’hinterland pour communiquer davantage sur les lois n°33-2023/17/novembre 2023 et celle du n°72-2022/16/aout.