Une délégation de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR), conduite par son vice-président, Albert Ontsaka, a participé à la 21e Conférence internationale anti-corruption, tenue récemment à Vilnius, en Lituanie.
Organisée par Transparency international, la rencontre a été une occasion pour les participants de suivre sept communications, regroupées autour d’une centaine d’ateliers relatifs aux stratégies de lutte contre la corruption dans le monde. Il s’agit, en autres, de la cupidité et de la corruption, une maladie qui accélère la catastrophe environnementale dans le monde ; « Il est temps de fermer l’entreprise mondiale des kleptocrates criminels trafiquants et leur complicité » ; « Bâtir une économie mondiale éthique » ; « Faire progresser l’intégralité de l’entreprise et de ses dirigeants » ; « Démocratie et droits de l’homme assiégés » ; « S’attaquer au côté le plus sombre de la corruption ».
« Il ressort de toutes ces communications que les acteurs de la lutte contre la corruption doivent collaborer pour espérer réduire l’action nocive de la corruption dans le monde puisqu’aucun pays, aucune organisation ne pourra seul venir à bout de la corruption, au regard de ses ramifications », ont résumé en substance les membres de la délégation de la CNTR, dans un communiqué de presse.
En marge de cette conférence, ils ont eu des entretiens avec plusieurs personnalités dont le fondateur de Transparency international, Peter Eigen; le délégué de cette organisation pour l’Afrique francophone, Samuel Kaninga; et le directeur général adjoint, chargé des opérations et enquêtes de l’Office anti-corruption, Andrea Schwarz. Ces entretiens se sont ensuite poursuivis avec le vice-président en charge de l’intégrité au groupe de la Banque mondiale, Mouhamadou Diagne, ainsi qu'avec Tolojanahary Ndassana du secrétariat du projet associé au Programme d’intégrité de la gouvernance climatique au niveau de Transparency international.
« Les entretiens avec ses interlocuteurs ont permis à la délégation de la CNTR de partager sa vue sur la lutte contre la corruption, qui va de pair avec la promotion de la transparence dans la gestion des finances publiques. La délégation de la CNTR a également informé ses interlocuteurs sur son travail accompli sur le terrain et quelques difficultés rencontrées dans l’accomplissement de ses missions. Elle a aussi souhaité une franche collaboration avec ses interlocuteurs, notamment Transparency international en ce qui concerne la formation de ses membres et collaborateurs en matière d’enquête sur la transparence », poursuit le communiqué de presse.
En effet, avec Tolojanahary Ndassana, il a été question de faciliter la collaboration entre la CNTR et une agence malgache œuvrant dans la lutte contre la corruption en vue d’une coopération Sud-Sud dans le domaine.
En parallèle, une deuxième mission de la CNTR, conduite par le commissaire Sylvain Elenga, s’est rendue à Paris, au siège de l’Agence anti-corruption française. Elle a eu une séance de travail avec la chargée de mission de cette agence, la magistrate Gaëlle Pelen. « Les deux institutions ont évoqué la nécessité de coopérer étant donné qu’elles ont des missions similaires et peuvent faire cause commune pour trouver quelques solutions au problème de corruption dans le monde », a conclu le communiqué de presse.