Membre à part entière de l’institution depuis mars dernier, le Fonds de solidarité africain (FSA) va lancer ses activités au Congo, le 24 juillet. Prélude au démarrage officiel de ses services, le FSA a réuni, le 22 juillet à Brazzaville, les responsables des banques au Congo pour leur présenter la structure ainsi que le profit que ces banques pourront tirer de ses services.
Une vingtaine de directeurs généraux et autres responsables des banques en activité au Congo ont participé à la réunion technique présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Athanase Ngassaki. A cet effet, le FSA a profité de l’occasion pour présenter à l’assistance ses services.
Il ressort que le FSA a été fondé en mars 1975 lors d’un sommet des chefs d’Etat des pays membres tenu à Bangui, en République centrafricaine. Composé de vingt-et-un Etats membres et doté d’un capital de 191 749 817 536 FCFA, le FSA a pour mission de contribuer au développement économique et au progrès social de ses Etats membres africains. Il facilite, à travers ses techniques d’intervention, l’accès aux ressources financières nécessaires à la réalisation des projets d’investissement et des autres activités génératrices de revenus.
La vision du FSA est de « devenir une institution panafricaine forte et innovante au service de la transformation structurelle des économies des Etats membres ». Il a pour objectifs, entre autres, de poursuivre sa transformation en une institution internationale de premier rang en Afrique ; de renforcer sa capacité à prendre en échange les exigences des parties intéressées, en soutenant la création des valeurs et de l’emploi.
Le FSA vise aussi, selon l’expert qui a fait sa présentation, à augmenter les capacités de financement et d’intervention dans les pays membres par le renforcement de son capital et le développement des mécanismes alternatifs de financement.
L’institution fonctionne avec deux types d’actionnaires dont l’un de catégorie A que sont les Etats membres africains et l’autre de catégorie B, essentiellement les Etats et institutions membres non africains.
S’exprimant à cet effet, son général, Abdourahmane Diallo, a exhorté les banques à s’intéresser à l’offre de cette institution, dont les interventions se feront sous forme de garantie, de refinancement et de caution aux banques congolaises, au Fonds de garantie d’impulsion et d’accompagnement afin de faciliter le financement des projets portés par des petites et moyennes entreprises.
Le FSA, d’après ses techniciens, favorisera l’augmentation du crédit intérieur ; des souscriptions aux emprunts obligataires et obligations du trésor ainsi que l’offre du crédit.