Après des échanges qu’il a eus le 22 juillet avec les responsables des établissements de crédit installés au Congo, le Fonds de solidarité africain (FSA) a conclu, le 25 juillet à Brazzaville, des accords de partenariat avec quelques banques de la place et des organisations patronales.
Au total sept accords de partenariat ont été signés lors de la rencontre marquant le lancement officiel des activités du FSA au Congo. Le premier volet a été conclu avec quatre établissements bancaires, à savoir la Banque congolaise de l’habitat, la BGFI Bank et la Banque postale du Congo. BSCA Bank n’étant pas représentée.
Le second volet d’accords a été paraphé avec les organisations patronales, notamment l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo, le Congrès des chefs d’entreprises du Congo ainsi que les Chambres de commerce de Brazzaville et de Pointe-Noire.
Dans le cadre de ce contrat, le FSA va faciliter les banques congolaises à obtenir des prêts à des taux d’intérêts raisonnables afin que celles-ci financent à leur tour le secteur privé, notamment les petites et moyennes entreprises. L’objectif étant de booster ce secteur considéré comme levier de l’économie nationale afin qu’il contribue à la diversification de l’économie, à la création de la richesse et à l’amélioration du produit intérieur brut.
Présentant le FSA aux nouveaux partenaires, son directeur général, Abdourahmane Diallo, leur a parlé des opportunités qu’offre sa structure et des avantages qu’ils peuvent tirer de cette collaboration. Selon lui, les interventions du FSA se feront sous forme de garantie, de refinancement et de caution aux banques congolaises, au Fonds de garantie d’impulsion et d’accompagnement afin de faciliter le développement des projets.
Le FSA favorisera aussi ses partenaires, selon cet expert, à souscrire aux emprunts obligataires, aux obligations du Trésor et l’offre du crédit.
S’exprimant pour la circonstance, le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye, a salué l’adhésion du Congo au FSA et estimé qu'il aidera le pays à atteindre certains objectifs qu’il s’est assignés.
« En adhérant à cette institution de financement multilatérale, le Congo a eu le temps de l’observer aux fins de la juger sur pièces. Au bout du compte, nous sommes persuadés que le FSA contribue au développement économique et au progrès social des Etats membres. Le Congo est aussi conforté par la technique d’intervention du FSA qui a pour base la garantie des prêts bancaires. Nous en appelons à la mise en place des partenariats gagnants-gagnants entre le Congo et le FSA, afin que soit résolue l’épineuse question de financement du secteur privé au Congo. C’est l’un des chevaux de bataille du gouvernement et l’une des orientations du chef de l’Etat », a souligné Jean-Baptiste Ondaye.
Créé en mars 1975 par les chefs d’Etat des pays membres, réunis en sommet à Bangui, en Centrafrique, le FSA est devenu opérationnel en septembre 1979. Il a pour objet de contribuer au développement économique et social de ses Etats membres régionaux, en facilitant l’accès aux ressources financières nécessaires à la réalisation des projets. Son siège se trouve à Niamey, en République du Niger.