Le réseau des associations Winners a remis le 7 août, à la Maison russe, les trophées aux lauréats de la deuxième édition du Grand prix international Johannh-Brand.
Lancé en 2020, le Grand prix international Johannh Brand est une initiative qui vise à récompenser chaque quatre ans le meilleur des sommités intellectuelles et à promouvoir la littérature, la science et l'art, ainsi qu’à encourager les nouveaux talents. « Cette récompense honore la mémoire de Johannh Brand, un enfant atteint du cancer de rein droit à l'âge d'une année et qui a tiré sa révérence dans sa septième année. Brillant à l’école, il fut un enfant exceptionnel qui, malgré les nombreuses hospitalisations, ne perdait pas sa joie de vivre et son goût pour l’apprentissage. Il a laissé une œuvre littéraire et une œuvre picturale que nous avons publiées à titre posthume aux éditions Alliance kongoo : "Le revers de l’aube" et "A travers la vitre embuée" », a déclaré Dr Winner Franck Palmers, mère de l’illustre disparu, initiatrice du prix et présidente du Réseau des associations Winners, représenté dans plusieurs pays dont la France, le Canada, l’Angola, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire et le Congo.
Ainsi, le Grand prix international Johannh-Brand, légende vivante, a été décerné au Pr Mukala Kadima-Nzuji et au Dr Gabriel Mwénè Okoundji. Ce prix est une manière de leur rendre hommage, de leur vivant, pour leur contribution considérable dans la littérature et plus largement dans la société et la culture. Le prix de la promotion du vivre ensemble est revenu à Jean-Pierre Heyko Lékoba et celui de défenseur de la démocratie à l’homme politique et écrivain congolais, le général Benoît Moundélé-Ngollo.
Dans le domaine scientifique, le Pr Evariste Dupont Boboto a reçu le prix d’honneur et le prix rayonnement des canons de la rigueur scientifique. Le doyen de la faculté des Sciences techniques à l'Université Marien-Ngouabi, Pr Basile Richard Bossoto, les Prs Arsène Lenga, Franck Moukanda et le maître-assistant Cames, Robert Ngonika, ont également été sacrés prix international Johannh-Brand rayonnement des canons de la rigueur scientifique.
Professeur titulaire du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur en linguistique anglaise, Yvon-Pierre Ndongo Ibara a été le plus primé lors de cette 2e édition du Grand prix international Johannh-Brand avec trois prix, à la fois pour le rayonnement des canons de la rigueur scientifique et en littérature pour ses ouvrages « L’art oratoire chez les Ambosi » et « Dictionnaire Embosi-Français ». « Quand on sème, on ne sait pas à quel moment on récoltera. Et quand la récolte tombe et qu’elle est fructueuse, on oublie tout ce qu’on a eu à subir. Le secret c’est travailler encore et toujours. C’est pourquoi, je suis très rigoureux avec mes étudiants qui confondent cela avec de la méchanceté. Ce jour me restera mémorable. Je me sens honoré, ma famille et mon pays également », a-t-il confié.
Plusieurs prix aux culturels, écrivains et journalistes
A titre posthume, le Pr François Loumouamou a remporté le prix patrimoine culturel. Dans le même sillage, Ramsès Bongolo et Media Stevha Oket ont été sacrés prix de la promotion de la culture. Le prix de meilleur espoir jeunesse a été accordé à la jeune peintre Maria Ramsès. Plusieurs écrivains congolais ont également été primés pour leurs pièces de théâtre, poèmes, romans ou essais, à l’instar de Daniel Isaac Itoua, Mireille Opa Elion, Aubin Banzouzi, Prince Arnie Matoko, Willy Gom, Pierre Ntsemou, Jojo Massounga, etc.
Le Grand prix international Johannh-Brand se veut aussi une reconnaissance à l’endroit des journalistes qui accompagnent les artistes et les scientifiques dans la promotion de leurs œuvres. A cet effet, Bruno Okokana et Alexis Bongo, respectivement journaliste au quotidien Les Dépêches de Brazzaville et à Digital radiotélévision, ont été sacrés meilleurs journalistes culturels en presse écrite et audiovisuel.
« Je remercie infiniment les organisateurs du Grand prix international Johannh-Brand 2024 d'avoir pensé à ma modeste personne en me décernant le prix de meilleur journaliste culturel de la presse écrite. Cela s'explique par le fait qu'ils ont tenu compte de notre accompagnement dans le formidable travail que fournissent nos écrivains. Nous le relayons au quotidien. Voilà pourquoi je tiens à remercier notre directeur des rédactions, Emile Gankama, pour son impulsion. Car il influe dans notre rendement au quotidien, ce qui fait que notre travail a un impact positif auprès de nos lecteurs », s’est réjoui Bruno Okokana.