Le phénomène climatique El Niño, caractérisé par un réchauffement anormal des eaux de l’océan Pacifique central et oriental, s’est atténué. Cette baisse marque la fin d’une série de treize mois consécutifs de records de chaleur mondiale, a indiqué l’agence climatique européenne Copernicus.
En juillet 2024, les températures globales étaient légèrement inférieures à celles de la même période l’année précédente. Cependant, la température moyenne mondiale a atteint 16,91 degrés Celsius, soit 0,68 degré au-dessus de la moyenne sur 30 ans pour le mois de juillet. Cette donnée fait de juillet 2024 le deuxième mois de juillet le plus chaud jamais enregistré.
Malgré cette légère baisse, les scientifiques mettent en garde contre toute complaisance. “Bien que nous soyons légèrement en dessous de ce que nous étions il y a un an, la température globale reste à des niveaux proches des records. Donc, le tableau global n’est pas très différent de celui d’il y a un an”, explique Julien Nicolas, climatologue chez Copernicus.
El Niño a des répercussions importantes sur les conditions météorologiques mondiales, amplifiant des événements extrêmes tels que les sécheresses en Amérique du Sud et des inondations en Afrique et aux États-Unis.