La présidente du Réseau mondial des femmes impact (RMFI) du Congo, Antoinette Onongo Bikani, a indiqué, le 10 août à Brazzaville dans un entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville, que le cheval de bataille de son organisation est de lutter contre la faible participation des femmes dans les activités génératrices de revenus.
Les activités génératrices de revenus réalisées par les femmes sont souvent d’une courte durée, a indiqué Antoinette Onongo Bikani, avant d’évoquer les difficultés auxquelles ces dernières sont confrontées : manque d’encadrement, de formation, de capital et des crédits alloués.
Le RMFI, a-t-elle expliqué, est un espace de réflexions sur les questions d’autonomie et d’insertion des femmes en vue de leur prise en charge. Il permet également d’avoir des contributions étrangères sur la situation de la femme africaine lors des rencontres internationales.
Face à la faible implication des femmes dans les activités génératrices de revenus, le réseau fait de ce sujet son cheval de bataille pour amener chacune d'elles à mieux se découvrir pour un véritable changement de mentalité et un travail conscient pour être plus productive, dynamique, impactant en étant une véritable actrice de développement et de paix.
« Promouvoir l'autonomisation financière de la femme et son développement personnel reste le cheval de bataille du réseau pour un mieux-être social de tous », a-t-elle déclaré.
Pour Antoinette Onongo Bikani, les compétences des femmes seront rehaussées à travers l’encadrement et les formations, car lorsqu’elles s’engagent dans une procédure d’insertion, elles démontrent leurs capacités d’entrepreneuses. Elle a assuré les femmes des échanges d'expériences entre le réseau du Congo et ceux d'ailleurs pour une meilleure collaboration. Le souhait qu' elle a émis est de voir les femmes posséder des capitaux afin d’encourager le réseau à la recherche des microfinances pour le financement des projets en vue de leur insertion sociale.