À la veille de la célébration du soixante-quatrième anniversaire de l’indépendance du Congo, le 15 août, Rostel Bakwa, président des forces vives de la diaspora, a exhorté ses compatriotes résidant en France à se structurer et à être unis.
Rostel Bakwa est de ceux qui s’appuient sur la sagesse populaire qui stipule : « Oublie ton passé, qu'il soit simple ou composé…Participe plutôt à ton présent pour que ton futur soit plusque-parfait… ». Il s’est résolu à faire sien ce précepte après une appartenance tumultueuse à la mouvance dite des "Combattants".
Désormais, il a pris la ferme résolution d’écrire l’histoire de sa vie en général, plus particulièrement celle du Congo à l’étranger, à l’encre bleue du vivre-ensemble en respect des institutions. En présence de l'amiral Jean Dominique Okemba, envoyé spécial du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, il avait signé en son temps une charte de paix et de non-violence entre les dirigeants congolais pour le compte des forces vives de la diaspora. En tant que président de cette structure, il se porte garant du respect de cette charte.
Son vœu le plus ardent est de voir la diaspora à Paris cesser de constituer la base arrière pour les règlements de compte entre dirigeants et acteurs politiques du Congo.
« Nous sommes un démembrement du Congo à l’étranger. À l’occasion de la fête nationale synonyme de rassemblement, ayons en mémoire la longue stabilité et la grande cohésion sociale dans notre pays afin que, depuis l’étranger, unis, nous puissions apporter notre pierre à l’édifice du co-développement de notre pays », a lancé Rostel Bakwa.