Organisée par ML Event’s, la première édition du « Brunch culturel national ô’bokoko » qui se tiendra du 16 au 18 août à l’esplanade de la préfecture de Brazzaville, sera consacrée à la célébration et à la valorisation de la richesse culturelle congolaise dans toute sa diversité.
L’évènement rassemblera les artistes et les acteurs sociaux pour trois jours de partage, de découvertes et de collaboration. L’objectif de ce festival s’inscrit dans le cadre de la promotion de la musique traditionnelle Congolaise, tout en offrant un espace d’expression gratuit aux groupes folkloriques désireux d’avoir une bonne visibilité. A travers cet événement, les organisateurs souhaitent non seulement valoriser le patrimoine culturel traditionnel Congolais, mais aussi et surtout inculquer des valeurs républicaines aux jeunes. « Nous invitons les Congolais à participer massivement à cet événement culturel pour partager et vivre des moments inoubliables. C’est un événement que nous souhaitons pérenniser chaque année à la même période », a expliqué Maurielle Laure Mampouya Mboussa, organisatrice de l’événement.
Les artistes ou groupes de danses folkloriques vont se rassembler autour d’un idéal commun, disposer d’une scène pour s’exprimer et faire valoir leurs talents. L’agence organisatrice à l’ambition de montrer la richesse, la mixité et le dynamisme culturel Congolaise, dont l’idée est de créer un changement positif dans le quotidien du peuple en lui montrant de nouvelles facettes du patrimoine culturel Congolais. Convaincu que la culture est un puissant vecteur de connexion, d’inspiration et de transformation, les organisateurs veulent par cette initiative attirer les regards des pouvoirs publics, des mécènes afin qu’ils aient une vision particulière sur la culture Congolaise.
Par ailleurs, pour cette édition le choix est porté sur l’artiste Zao, véritable trait d’union entre la musique d’aujourd’hui et celle d’hier, car l’artiste Zao rappelle avec mélancolie les légendes ou les immortels airs d’un grand Kallé Jeff, voire les tubes cultes des bantous de la capitale, l’orchestre Baobab du Sénégal ou du grand Bambino. « Le doyen Zao est une icône de la musique tradi-moderne au Congo et qui a su élever à travers ses œuvres les couleurs de notre pays à ce niveau planétaire. Le voir présent ou sur scène pour cette édition est non seulement une fierté pour nous, mais aussi un grand honneur », a renchéri l’organisatrice de l’événement.
Au-delà de la musique et des danses, un large éventuel d’activités pluridisciplinaires, artistiques, entrepreneuriales et sociales sera proposé pour permettre aux visiteurs de découvrir et d’apprécier l’habilité et l’originalité des artisans Congolais. Il s’agira entre autres des mets culinaires des différents départements du Congo, des standes d’exposition, des jeux concours et quiz culturels, la promotion de la rumba Congolaise, défilé de sapologie, les ateliers de peinture en collaboration avec l’école de peinture de poto-poto et bien d’autres activités.