Publié aux éditions Alliance Koongo, le recueil de poèmes « Âme flottante » représente les prémices littéraires de la plus jeune poétesse congolaise, âgée de 12 ans et demi, Maria Ramsès.
Pour sa première publication, Maria Ramsès a marqué un pas de géant. Son recueil lui valut d'être récipiendaire du grand prix international Johannh-Brand en tant que génie littéraire en émergence. Avec des thèmes propres à l'âge adolescent, Maria Ramsès surprend par la qualité de sa plume. Sa verve poétique est remarquable offrant un art prometteur. C'est, en effet, à travers vingt textes de longueur variée qu'elle décrit son univers d'enfant, ses sentiments et exprime ses émotions. A côté de chaque poème se trouve une illustration, une fresque qui, comme dans les anciens cahiers de "morceaux choisis au CEPE", ajoute au message du texte sa dimension plastique. Selon Winner Franck Palmers, préfacière du recueil, "Quand une fille de 12 ans et demi, à l'âme créatrice, vous livre en vingt poèmes une écriture pensée et élaborée avec maestria, c'est un exploit. Un exploit qui n'arrive pas tous les jours."
Le premier poème, éponyme à l'œuvre, peint avec une teinte lyrique un instant ludique qui révèle l'humanisme et la candeur de la jeune écrivaine. La suite des textes, "Du blanc, du rose et de l'or", "Dévoile les mystères étoilés", "Âme innocente", "Comme le baiser de l'hiver à Noël", et bien d'autres, mêle les anecdotes à l'onirisme relatif au monde fantasmagorique de l'enfance. Les poèmes de Maria Ramsès sont comme des fables ou des contes de fées où le merveilleux côtoie la morale. Dans la forme et dans le fond, sa poésie est une sorte de quête de perfection et aussi une conquête identitaire par l'exaltation de ses origines généalogiques et culturelles.
Née au Congo, Maria Ramsès est une collégienne qui s'est mise, à fleur d'âge, sur les traces des écrivains de génie comme son grand père Zounga Bongolo, et son père Ramsès Bongolo. Pour le poète Anicet Douniama, l'écriture de Maria est d'une rareté qui saute aux yeux.