Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, s’est assuré, le 13 août à Brazzaville, de la finalisation des travaux du siège de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC) et du Fonds bleu pour le bassin du Congo qui va accélérer la mise en œuvre de la transition climatique et la transformation économique dans une logique de développement durable.
A sa descente au siège de la CCBC, le Premier ministre était accompagné de la ministre de l’Environnement, secrétaire exécutive de la CCBC, Arlette Soudan-Nonault, ainsi que des représentants des agences du système des Nations unies accrédités à Brazzaville.
Sur place, il s’est rendu compte de l’ameublement de plusieurs compartiments, entre autres, de bureaux équipés en ordinateurs et fauteuils, de galeries photos portrait qui symbolisent la richesse écosystémique des pays de la CCBC, de salles de réunion pour les chefs et les experts de l’environnement ainsi que d’une salle multimédia.
« Nous sommes satisfaits du travail réalisé par le Congo et notamment par la ministre de l’Environnement, secrétaire exécutive de la CCBC. La CCBC est une sous-institution de l’Union africaine chargée de matérialiser les engagements pris par les chefs d’Etat. C’est un espace adapté et adéquat pour prendre les grandes décisions. La décoration témoigne la richesse naturelle des dix-sept pays du bassin du Congo », a indiqué le chef du gouvernement.
Il s’est souvenu des grands engagements pris par les chefs d’Etat. En effet, la CCBC a été mise en place en octobre 2017, quelques jours avant la tenue de la COP 23, par la conférence Brazzaville finance climat 2017, conférence extraordinaire des ministres des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Est.
Ainsi donc, la CCBC a pour objet d’accélérer la mise en œuvre de la transition climatique et de la transformation économique du bassin du Congo dans une logique de développement durable. A cet effet, elle a pour vocation de coordonner et d'orienter les initiatives prioritaires dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques et du développement durable, de promouvoir les politiques et les mesures requises en matière d’adaptation ainsi que d’atténuation et de consolider les engagements de l’Afrique en matière de lutte contre les effets du changement climatique, pour donner davantage de cohérence aux stratégies en cours ou programmées.
Dans ce même cadre, la CCBC œuvre pour accélérer la réalisation des initiatives déjà identifiées ou enclenchées, encourager et faciliter l’investissement dans le développement durable, promouvoir la participation du secteur privé, des acteurs non étatiques et de la société civile à la lutte contre les changements climatiques ainsi que d’encourager et d'accompagner les actions de coopération Nord-Sud et Sud-Sud.
La CCBC est appelée aussi à établir des synergies avec les autres instruments de l’Union africaine, notamment en matière de diplomatie climatique et environnementale, à mobiliser les partenaires techniques et financiers, bilatéraux et multilatéraux et non-étatiques du continent, pour des appuis techniques multiformes et à œuvrer à la recherche de modes de financement innovants du développement durable.
Notons que la CCBC, qui dispose d'une personnalité juridique, est placée sous la présidence de la République du Congo, conformément à la déclaration des chefs d'Etat et de gouvernement africains réunis à Marrakech, au Maroc, le 16 novembre 2016.