Au terme d’une assemblée générale extraordinaire, organisée le 17 aout, les membres du corps des enseignants vacataires et prestataires des universités(CEVPU) ont, après avoir suivi les comptes rendus du bureau exécutif des démarches entreprises auprès des autorités, décidé de décréter « une grève générale et illimité à l’Université Marien Ngouabi à compter du lundi 19 aout dès sept heures ».
Cette décision des membres du CEVPU fait suite au manque de concrétisation des promesses de la ministre de tutelle. Mais aussi le manque de franche collaboration des dirigeants de l’Université Marien Ngouabi suite à leur doléance notamment le paiement des heures de vacances avant le 15 aout dernier. « Apres analyse, le CEVPU constate avec amertume le manque de volonté du gouvernement pour le paiement des heures de vacation malgré le sens de responsabilité des enseignants vacataires et prestataires à préserver un climat social favorable au bon fonctionnement de l’Université Marien Ngouabi », explique leur communiqué qui a été signé le 17 aout par leur président le Dr Ghislain Allure Bueso Nzambi.
Les membres de cette structure estiment que cette grève devra aboutir à l’éclaircissement des modalités de recrutement des enseignants vacataires en qualité de permanents ainsi qu’au paiement des heures de vacation depuis 2019 jusqu’à 2024.
Si ce communiqué est conclu par un appel à certains acteurs de ne pas récupérer, à des fins politique, cette initiative, un autre communiqué, émanant du président du « collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi », Pierre Mbango Mabiala, dit ne pas reconnaitre un quelconque avis de grève « dans la mesure où le dialogue est enclenché avec les autorités universitaires », explique le second document qui a été signé le 17 aout.
Cette situation crée, sans nul doute, une cacophonie parmi les enseignants vacataires qui sont pris entre deux organisations censées défendre leur droit mais dont les visions sont totalement opposées