Le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Wilfrid Bininga, a eu une séance de travail avec les chefs des juridictions qu’entouraient le premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, et le procureur général près ladite Cour, Théophile Mbitsi, pour un entretien et des orientations à donner sur l’actualité relevant des questions adéquates des cours et tribunaux.
Parmi les initiatives d’envergure en cours de mise en œuvre figurent le jugement rapide des auteurs, co-auteurs et complices des crimes crapuleux relevant du grand banditisme pour espérer endiguer la montée et la recrudescence de cette forme de criminalité qui, de nos jours, s’exprime par de nombreux actes attentatoires à l’intégrité physique d’autrui (crimes commis par les bébés noirs et autres marginaux) ; les dossiers criminels en état d’être jugés ; la situation des dossiers dans lesquels sont poursuivis douaniers et agents d’impôts.
Faisant la lecture du communiqué final, Vladimir Dimitri Matte Mikala, procureur général près la Cour d’appel de Dolisie, a indiqué que le premier point a été retenu après les échanges contradictoires élaborés.
Le ministre chargé de la Justice et ses interlocuteurs ont reconnu que dans un contexte national marqué par la montée grandissante et préoccupante des crimes crapuleux relevant du grand banditisme, les juridictions compétentes doivent s’organiser pour juger à temps le ou les auteurs, coauteurs ou complices d'une infraction. De ce point de vue, la pratique actuelle au sein des cours et tribunaux qui consiste à ne siéger que lors des sessions criminels doit être réaménagée pour permettre aux cours criminelles de se réunir et de juger comme le recommande la nécessité pour la justice de prendre sa part de responsabilité dans la lutte avec opiniâtreté et détermination contre toute forme de criminalités.
«Le ministre chargé de la justice, le premier président et le procureur général près ladite cour ont tenu à souligner à l’attention des magistrats que la chaine judiciaire comporte la poursuite, l’instruction et le jugement. Les magistrats du parquet et du siège doivent travailler avec promptitude », a déclaré en substance, Vladimir Dimitri Matte Mikala, procureur général près la Cour d’appel de Dolisie.
Pour terminer, les magistrats ont porté à la connaissance du ministre chargé de la Justice qu’ils adhèrent sans réserve aux directives et orientations reçues, lesquelles participent, par ailleurs, à la bonne gouvernance judiciaire.