Les services de sécurité civile ont secouru près de 18 977 personnes en 2024, selon le rapport présenté le 30 août, à Brazzaville, en présence du commandant de la sécurité civile, le général Albert Ngoto.
En se référant aux données, 18 977 secours à victimes (candidats aux examens d'Etat, personnels administratifs, agents des services de l’ordre et autres de l’environnement des centres, notamment les vendeurs, les passants…) ont été reçus, dont 67 évacués sanitaires vers des centres hospitaliers, pour une prise en charge plus approfondie.
Avec 8 583 cas, Brazzaville est la localité ayant enregistré le plus grand nombre d’interventions, suivie des départements de la Cuvette (1470 cas), de Pointe-Noire (1444 cas) et du Niari (1360 cas).
Des données compilées, les céphalées, comme d’habitude, avec 6 200 cas, caracolent en tête des symptômes pathologiques dominants, suivies du paludisme (2673), des douleurs abdominales (2002), du syndrome grippal (1487), de la dysménorrhée (1282) et des troubles fonctionnels intestinaux (1092).
S’agissant de la comparaison des interventions par année, il est constaté une hausse de quatre mille neuf cent-un (4901) cas, par rapport à l’année 2023 (2978 cas), soit une augmentation de 1923 cas, qui peut se justifier par le nombre croissant des localités couvertes : 27 en 2023 contre 45 localités cette année. A titre d’exemple, 2601 en 2018 ; 4172 en 2019 ; 4653 en 2020 ; 6590 en 2021 ; 11098 en 2022 ; 14076 en 2023 et 18977 en 2024.
Clôturant cette présentation, le commandant José Aimé Moupaga Dziengue, chef de cabinet du commandant de la sécurité civile, a déclaré qu’il y a lieu, en terme de cette présentation, de relever que celle-ci laisse transparaître la volonté manifeste du commandement de la sécurité civile d’étendre son champ d’action en application de la politique de déconcentration et de décentralisation et du développement local. « Dans cette dynamique, l’appui financier des ministères des enseignements général et technique mérite d’être souligné. Il contribue énormément à la mobilisation générale des personnels et la réunion des moyens logistiques nécessaires », a-t-il indiqué. Il a souligné que c’est le cas pour cette année où 1602 agents, 37 véhicules et deux motos ont été impliqués… Le bilan ainsi présenté ne sera véritablement utile que si les services assermentés des deux ministères concernés en tirent les enseignements.