Dans un communiqué rendu public à la suite d'une tentative d'évasion des prisonniers dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), le Réseau des femmes leaders pour l'accès à la parole (Rflap) par le canal de sa coordinatrice nationale, Grâce Ngyke, appelle les autorités à une assistance d'urgence pour les victimes des violences sexuelles.
Pour Grâce Ngyke, ces violences barbares constituent une violation flagrante des droits humains fondamentaux et mettent en lumière l'extrême vulnérabilité des femmes en milieu carcéral. Tout en deplorant ces événements tragiques qui ont entraîné mort d'hommes, le Rflap tient à manifester son soutien indéfectible aux femmes victimes. En sus, il salue les efforts du gouvernement congolais pour restaurer l'ordre au sein de la prison centrale de Makala.
Pour soulager les détenues victimes des violences sexuelles à cause de la tentative d'évasion des prisonniers, le Réseau demande au gouvernement congolais, à travers le ministère du Genre, de la Famille et de l'Enfant" de mettre en place sans délai un dispositif d'assistance d'urgence pour les femmes prisonnières ayant subi des violences sexuelles". '' Il est essentiel que ces victimes reçoivent un soutien médical, psychologique et juridique adéquat pour leur permettre de surmonter cette épreuve", a insisté le Rflap qui rappelle que la protection des droits des femmes, y compris en milieu carcéral, doit être une priorité absolue. Aux autorités, le Rflap les exhorte à enquêter de manière approfondie sur ces incidents, à traduire en justice les auteurs de ces crimes odieux et à prendre des mesures concrètes pour prévenir de tels drames à l'avenir.