À l’heure de la mise en œuvre des procédures et des mesures de collaboration en vue de prévenir et d’assurer le traitement et la réparation des violences et autres formes de délinquance juvénile, Brazzaville abritera, du 28 octobre au 2 novembre, une session de formation sur le thème : "Justice restaurative et droits de l’homme"
Cette session de formation est le fruit du partenariat entre initié par l’Institut de Formation aux Métiers de la Ville (IFMV) et la Fondation René Cassin, de l’Institut International des droits de l’homme de Strasbourg, avec la collaboration de la Commission nationale des droits de l’homme de Congo Brazzaville.
Ouverte aux officiels gouvernementaux, aux parlementaires, aux Magistrats, à la force de l’ordre, aux avocats et aux militants des droits de l’homme, elle permettra de former près de 200 auditeurs capables de disséminer à leur tour, dans les 12 départements du Congo, les fondamentaux de la justice restaurative, en renfort des efforts déjà déployés par le gouvernement congolais, entre autres dans la lutte contre la délinquance juvénile accentuée par le phénomène dit des "bébés noirs".
Pour cette formation en présentiel, les deux directeurs scientifiques de cette session, les professeurs Sébastien Touzé, Juriste français et Brice Arsène Mankou ont concocté un programme visant à renforcer les compétences des praticiens afin de leur permettre une compréhension commune des nouveaux défis qui affectent la justice restaurative, tant auprès des professionnels de justice et métiers judiciaires qu’auprès de ceux de la protection de la jeunesse.
Sont attendus, pour cette session de Brazzaville 2024, les représentants des autorités locales et centrales de la sous-région Afrique centrale, de nombreux avocats, des magistrats, greffiers et autres membres de la famille judiciaire incluant l’administration pénitentiaire, les officiels gouvernementaux, forces de l’ordre (armée, gendarmerie, police), professionnels de la protection de la jeunesse et sociologues.
Conditions relatives pour participer à la session de Brazzaville 2024 :
- Être titulaire d’un diplôme sanctionnant au moins quatre (4) années d’études universitaires ou d’un titre équivalent en droit, sciences politiques ; sciences sociales ;
- Professionnels et praticiens en lien avec le groupe cible ;
- S’acquitter des droits d’inscription s’élèvant à 170 euros / 111 500 F CFA (non remboursables).