Après sa brillante et sublime épopée dans les orchestres les Grands maquisards et le TP Ok Jazz, Dalienst, chanteur de charme à la voix splendide, tira sa révérence le 23 septembre 1996 à Bruxelles, en Belgique, suite à une intervention chirurgicale du cerveau.
Arrivée à Kinshasa, la dépouille de Ntesa Dalienst fut portée en grandes pompes dans les rues grâce aux bons offices et à l’implication personnelle de Verckys Kiamouangana. Le disparu eut droit aux obsèques nationales à la dimension de son mérite. Le gouvernement de la République laissa à la famille de l’illustre disparu le soin de décider de la date et du lieu de son inhumation.
Dans l’objectif de perpétuer pour l’éternité la mémoire de Dalienst, icône de la musique congolaise qui a dirigé des mains de maître l’orchestre les Grands maquisards, un des meilleurs orchestres congolais des années 1970, Jean-Claude Gakosso, actuel ministre congolais des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, lui dédia un livre intitulé ''Ntesa Dalienst et la sublime épopée des Grands maquisards", publié aux éditions Gutemberg-IGB, collection musiques d’Afrique. Dans cet ouvrage, l’auteur fait état des portraits individuels des artistes musiciens qui composent l’orchestre et de ses différentes péripéties au cours de son évolution dans l’arène musicale congolaise. Ecrit sous une forme romancée, l’ouvrage fait également la lumière sur le monde musical des deux Congo.
Ce livre fut présenté au public le 14 décembre 2001, au Mess des officiers à Brazzaville, au cours d’une soirée consacrée à Ntesa Dalienst et les Grands maquisards, agrémentée par l’orchestre Bana Poto-Poto de Bienvenue Roland Faignond, devant un parterre d’artistes musiciens venus de Kinshasa tels que Dizzy Mandgeku, Michel Sax, Franck Nkodia, Domsis, Dav Makondélé, tous anciens sociétaires des Grands maquisards, sans oublier Malage de Lungedo, Verkys Kiamouangana, Jeannot Bombenga et Jean Serge Essou qui, pour la circonstance, interprétèrent les grands succès de Franklin Boukaka, de Joseph Kabasélé dit grand Kallé, du Dr Nico et de Tabu Ley Rochereau, ponctués par des évocations, témoignages, dédicaces et danses, à la grande satisfaction du public.
L’on notera également au cours de cette soirée la présence très remarquée de la veuve Ntesa née Thérèse Mavata et les enfants Ntesa.
Ainsi, Ntesa Dalienst bénéficia pour l’éternité d'un hommage digne de l’étoile qu’il fut et qui scintilla de toute sa splendeur dans l’univers musical du Pool Malebo au cours des décennies 1970 et 1980.