Le préfet directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Séraphin Ondélé, s’est entretenu, le 11 septembre, à Brazzaville avec Jean Luc Magré, manager Afrique de la société « FamilySearch ». Les deux personnalités ont discuté des modalités de mise en œuvre du projet de digitalisation des archives d’état civil.
Le responsable de la société « FamilySearch », adjudicataire du projet, est venu formaliser le protocole d’accord avec le gouvernement congolais, avant d’amorcer la phase opérationnelle du projet. Celui-ci va se développer en deux phases, mais dans deux ministères différents. En ce qui concerne le ministère de l’Intérieur, il s’agira de la numérisation de tous les archives d’état civil produites en République du Congo, la collecte et la conversion numérique de toutes les pièces d’état civil produites au sein des mairies et autres administrations déconcentrées et décentralisées, notamment les actes de naissance, de mariage et autres actes civils. L’objectif étant de préserver le patrimoine archivistique issu de l’état civil en vue d’en assurer une bonne conservation.
« Avec le ministère de l’Intérieur, le projet porte sur la numérisation des archives d’état civil. Des documents qui vont aider les chercheurs à mener à bien leurs recherches et aux familles de connaitre leurs ancêtres, mais aussi de comprendre leurs cultures respectives. La réunion de ce jour nous a permis de mieux comprendre les termes du projet, mais aussi de définir le cadre de travail dans lequel nous allons évoluer », a indiqué Jean Luc Magré.
A terme, le projet sera élargi au ministère en charge de la Culture où il est prévu aussi la digitalisation d’un certain nombre d’archives à caractère culturel, à savoir les registres anciens relevant de l’ancienne Afrique 2quatoriale française. Cela permettra, a-t-il précisé, de retrouver des dossiers qui retracent toute l’histoire de l’Afrique ancienne coloniale.
Pour sa part, le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Séraphin Ondélé, a, au nom de son chef, rassuré la société FamilySearch de l’appui et l’accompagnement du gouvernement dans l’aboutissement heureux de ce projet qui concourt à la modernisation des services de l’Etat.
Rappelons que FamilySearch est une organisation à but non lucratif mondialement connue dans le rassemblement, la conservation, l’enregistrement, le partage des documents généalogiques à travers le monde. La société est présente dans 150 pays.
La rencontre a eu lieu en présence du préfet directeur général du développement local, Jean-Éric Djenja Itoua.