La situation globale du pays était au centre des discussions, le 12 septembre, au cours de la réunion interinstitutionnelle qu'avait présidée le chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la Cité de l'Union africaine.
La séance de travail autour du président de la République était la première réunion interinstitutionnelle depuis le parachèvement de la mise en place des institutions après les élections générales du 20 décembre 2023. Le président de la République avait en face de lui comme interlocuteurs, Dieudonné Kamuleta, le président de la Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la magistrature; Vital Kamerhe, le président de l’Assemblée nationale; Jean-Michel Sama Lukonde, le président du Sénat; et Mme Judith Suminwa, la Première ministre.
Tous ces officiels représentant leurs institutions respectives ont présenté au président de la République leurs analyses de la situation du pays et proposé des pistes de solution. Les quatre chefs de corps constitués ont reçu de l'autorité suprême du pays des orientations claires en rapport avec les préoccupations soulevées. Le président de la Chambre basse du Parlement a, dans son intervention, mis une emphase sur la situation économique préoccupante du pays caractérisée notamment par une inflation galopante et une stabilité monétaire relative.
En réaction, le chef de l’État a réitéré sa détermination de voir notre économie décoller avec la baisse du taux directeur de la Banque centrale du Congo. Concernant le secteur de l’éducation, le président de la République a insisté pour que la gratuité de l’enseignement de base soit totalement parachevée. Le garant de la nation a, sur le plan sanitaire, donné des instructions sur la prévention en province, un des piliers du système de santé. Quant au secteur judiciaire, il a insisté pour que les réformes dans le secteur de la justice soient parachevées afin que la RDC se dote, dans les meilleurs délais, d'une justice équitable. Autre sujet abordé : la situation sécuritaire de la RDC particulièrement dans les provinces de l’Est et de l’Ouest, ainsi que le parachèvement du processus électoral dans certaines zones du pays.