Stration

Mercredi, Septembre 18, 2024 - 11:00

La rentrée scolaire est bien là et la plupart des élèves sont inscrits à la cantine. Si celle-ci a longtemps traîné une mauvaise réputation, la réglementation stricte concernant la qualité des produits et l’équilibre alimentaire a nettement amélioré le contenu de l’assiette des enfants.

 

Que vont manger vos enfants le midi à la cantine quatre à cinq jours par semaine et durant toute l’année scolaire ? Rassurez-vous, les services de restauration ne peuvent pas faire n’importe quoi. Qu’il s’agisse des écoles primaires dont les communes assurent l’organisation des cantines, ou les collèges et les lycées, respectivement gérés par les départements et les régions, l’hygiène et la sécurité sont au cœur des préoccupations. Et ce même si la gestion de ces cantines est déléguée à une société de restauration collective.

Ainsi, des normes HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) doivent être appliquées dans chaque établissement. Il s’agit d’un « système d’analyse des dangers alimentaires à chaque étape de la production qui a pour objet de les maîtriser et prévenir tout risque de TIAC (toxi-infection alimentaire collective) », décrit l’application Octopus HACCP. Objectif : assurer la sécurité des enfants à chaque étape de l’élaboration des repas.

Équilibre alimentaire et qualité des aliments

Mais ce n’est pas tout. La réglementation impose aussi de respecter l’équilibre alimentaire des rations consommées par les enfants. Et de répondre à l’ensemble de leurs besoins nutritionnels en fonction de leur âge. Sains et variés, les repas doivent « servir au moins un plat principal et une garniture, un produit laitier ainsi qu’une entrée et/ou un dessert » comme l’indique l’article 1 de l’arrêté du 30 septembre 2011.

Depuis 2022, une autre obligation s’ajoute à celle-ci : « Selon la loi EGalim, les repas des cantines de France continentale doivent inclure au moins 50 % de produits de qualité et durables, avec 20 % minimum de produits issus de l’agriculture biologique », rappelle le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse.

Enfin, « les enfants soumis à un régime alimentaire particulier à cause d’une allergie, d’une intolérance ou de tout autre trouble de la santé pourront bénéficier de repas adaptés lorsque les établissements sont en mesure d’en proposer. Dans le cas contraire, les parents pourront fournir des paniers-repas ».

D.S
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