Sécurité : les chefs de police d'Afrique centrale en conclave à Yaoundé
La 4e session ordinaire du Comité des chefs de police d'Afrique centrale (Ccpac) s'est ouverte mardi à Yaoundé, la capitale camerounaise, dans la perspective de renforcer la sécurisation des frontières dans l’espace Cemac.
Ce conclave qui intervient quatre ans après celui de Brazzaville au Congo a réuni les six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), à savoir le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.
Selon le secrétaire permanent du Ccpac, le colonel de police Esaïe Ovono Mezui, les assises de Yaoundé témoignent de l'engagement des autorités camerounaises "d'œuvrer au renforcement de la coopération policière en Afrique centrale pour lutter contre la criminalité transfrontalière et internationale".
Pendant deux jours, les experts de ces pays ont évoqué la nécessité de se doter des moyens permettant de renforcer leur coopération en la matière.
Soudan : 3,4 millions d'enfants exposés à un risque élevé de maladies épidémiques
Environ 3,4 millions d'enfants de moins de cinq ans sont exposés à un risque élevé de maladies épidémiques mortelles au Soudan, a déclaré mardi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) dans un communiqué.
Avec les fortes pluies et les inondations dans le pays, des maladies comme le choléra, le paludisme, la dengue, la rougeole et la rubéole "peuvent se propager plus rapidement et aggraver sévèrement les perspectives pour les enfants dans les Etats touchés et au-delà", a déclaré Sheldon Yett, représentant de l'Unicef au Soudan, cité par le communiqué.
Ces crises résultent d'une baisse significative des taux de vaccination et de la destruction des infrastructures de santé, d'eau, d'assainissement et d'hygiène en raison du conflit interne en cours, a-t-il dit, ajoutant que la détérioration de l'état nutritionnel de nombreux enfants au Soudan les expose à un risque encore plus grand.
L'Unicef a livré 404 000 doses de vaccin oral contre le choléra au Soudan le 9 septembre, a indiqué le communiqué.
Selon l'Unicef, la couverture vaccinale au Soudan a chuté à environ 50%, alors qu'elle était de 85% avant le conflit interne.
Plus de 70% des hôpitaux des zones touchées par le conflit ne sont plus opérationnels et les professionnels de santé de première ligne n'ont pas été payés depuis des mois.
Depuis le début des combats entre les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide en avril 2023, des maladies épidémiques telles que le choléra, le paludisme, la rougeole et la dengue se sont propagées, entraînant des centaines de décès. Le conflit a fait au moins 16 650 morts et déplacé des millions de personnes.
Le ministre soudanais de la Santé, Haitham Mohamed Ibrahim, a officiellement déclaré une épidémie de choléra dans le pays le 17 août. Le ministère a attribué la propagation du choléra à la détérioration des conditions environnementales causée par le conflit et à l'utilisation d'eau souillée.
Le ministère soudanais de la Santé a indiqué mardi que 10 022 cas de choléra, dont 328 décès, avaient été enregistrés dans le pays entre le 15 juillet et ce lundi.
Gabon : le trafic ferroviaire paralysé par un déraillement d'un train marchandises
Un train de marchandises a déraillé lundi à 04h30 heure locale entre les gares gabonaises d'Otoumbi et d'Alembé causant ainsi une suspension du trafic ferroviaire jusqu’à nouvel ordre, a indiqué la Société d'exploitation du Transgabonais dans un communiqué.
« Le train de voyageurs qui avait été annoncé pour un départ à 14h de la gare d'Owendo, dans la capitale gabonaise Libreville (nord-ouest), en destination de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué (sud-est), a été suspendu », rapporte le communiqué.
Aucun blessé ni perte en vie humaine n'est à déplorer. Cependant, près de 100 mètres de voie ont été endommagés.
« Les équipes sont actuellement sur le terrain pour rétablir le trafic dans les meilleurs délais », a précisé la société gabonaise de chemin de fer.
Le Gabon dispose d'une seule voie ferrée entre Libreville et Franceville qui couvre une distance de près de 700 km.
*Gabon : des pluies diluviennes causent des inondations à Libreville
La pluie qui est tombée dans la nuit de lundi à mardi a provoqué de graves inondations à Libreville, la capitale gabonaise.
Il a plu la nuit précédente. La première précipitation avant la fin de la saison sèche. Dans la cour intérieure de la maison Fabrice Boukinda au PK 18, en banlieue de Libreville, quelques millimètres d'eau stagnent encore.
De nombreuses habitations sont inondées dans plusieurs zones de la ville de Libreville la capitale. Les glissements de terrains sont provoqués par des eaux de pluie.
Plusieurs quartiers sont envahis par les eaux de pluie. Une situation que vit ce matin les riverains à Libreville et ses environs causant de nombreux désagréments aux habitants.
A Libreville, les rues et les habitations sont souvent envahies par les eaux. Dans la banlieue de Libreville, c'est une situation qui dure depuis plusieurs années.
Certains riverains jugent cela très dangereux à cause des moustiques, vecteurs du paludisme mais aussi pour les enfants qui peuvent s'y noyer en se rendant ce matin à l'école. Certaines familles voient les eaux envahir leurs domiciles et y causer d'énormes dégâts.
"Nous sommes dans l'eau. Ensemble que certaines familles, nous sommes tous dans l'eau. Les pieds sont dans l'eau, on ne fait plus rien", se plaint un père de famille qui n'a pas pu se rendre à son lieu de travail.
Le climat au Gabon est de type équatorial, chaud et humide. Il est caractérisé par deux saisons sèches (de juin à septembre et de mi-décembre à mi-janvier) et par deux saisons des pluies (d'octobre à mi-décembre et de mars à juin).