Dans un rapport interne du Fonds des Nations unies pour la population chargé de l’amélioration de la santé reproductive et maternelle, relayé par le média en ligne FNTV, l’ONU établit que lors de la tentative d’évasion, 268 prisonnières sur les 348 qui sont à Makala avaient été violées, soit une représentation de 80% d’entre elles.
Malheureusement, révèle la même source, certaines d’entre elles n’avaient bénéficié de traitement adéquat ni d’accompagnement psychologique immédiat jusque même à plus d’une semaine après. Ce qui fait redouter des maladies contagieuses et sexuellement transmissibles.
D’après Human Right Watch qui cite le rapport interne de l’ONU, 17 des survivantes de ces violences sexuelles avaient moins de 19 ans. Une détenue a affirmé qu’elle avait vu des femmes en train d’être violées et qu’aucune d’entre elles n’avait reçu des soins appropriés. Bien que le nombre de survivantes aient reçu, dans les 72h suivant les attaques, les soins de prise en charge couramment fournis après un viol, telles qu’une contraception d’urgence et la prophylaxie post-exposition au VIH, elles n’avaient reçu de soutien psychologique adéquat qu’à partir du 11 septembre.
Force de rappeler qu’il est urgent que ces femmes prisonnières, victimes de violences sexuelles, lors de la tentative d’évasion à Makala, soient bien prises en charge pour éviter des conséquences sur divers plans dues à ces actes de violence.