En partenariat avec l'Association Tell And Be Africa –TABA- présidée par Mary-Noël Niba, le Ciné-club N'kah 2024, qui s’est déroulé les 19 et 20 septembre à Yaoundé, a tenu à rendre hommage au cinéaste congolais David-Pierre Fila.
À la rencontre avec le public camerounais autour du cinéma pour un partage de sa grande expérience, juste avant de se rendre au sommet de la Francophonie en France, David-Pierre Fila a participé, en tant qu’invité d'honneur, à la 18e session du focus, à une "revisitation" de la culture à travers le cinéma dédié à la promotion de l'art africain et à la réappropriation de la culture africaine.
Cette rencontre interactive avec le public s’est déroulée en trois temps à l’Institut français de Yaoundé. Dès le premier jour, jeudi 19 septembre, de 14h30 à 17h, un "Master Class" sur le thème "Notre cinéma et nos identités " avec projection du film "Mwenze" de l’invité d’honneur. Le lendemain vendredi 20 septembre, de 09h à 12h, "une matinée spéciale jeunes" avec projection du film "Le Sapeur" également de David-Pierre Fila, suivie d'un échange avec le public. Le même jour, de 16h à 19h, "soirée adultes" avec une nouvelle projection de film "Sur les chemins de la rumba" suivie, là-aussi, d'un échange avec le public.
Mettant son séjour à profit, David-Pierre Fila s’est mis à la disposition de la presse spécialisée et a tenu à échanger avec ses homologues, prenant le temps de rendre visite à la délégation diplomatique congolaise au Cameroun.
À propos de l’Association TABA fondée par Mary-Noël Niba
Elle a pour objectif majeur la promotion de la culture africaine. Elle milite pour une réappropriation de l’identité africaine. Sa première action a été la création du Ciné-club N’kah, qui permet au grand public et aux jeunes de revisiter les films africains, connus ou non. Cette activité met en exergue la manière dont le cinéma permet d’exister, de parler des Africains et d’être eux-mêmes. Mais également, précise la fondatrice, de permettre aux jeunes et moins jeunes d’apprendre à se raconter au monde de manière positive, afin d’étouffer cette tendance misérabiliste qui caractérise notre discours habituel. « Nous pensons que pour que les Africains puissent faire face à tous les défis, ils doivent prendre conscience de leur force et de leur pouvoir de résilience », aime à confier, selon sa pensée, l’initiatrice du concept N’kah /Lumière en une des langues camerounaises.