La coordination technique des projets d’appui au développement communautaire (Ctpad) a lancé, le 27 septembre, à Brazzaville la seconde composante du projet « Violences basées sur le genre au sein de l’église et la société » (VBG) au titre de la période 2024-2027.
Le projet est initié par l’Eglise évangélique du Congo avec l’appui du gouvernement, des organisations de la société civile et des confessions religieuses sœurs. La seconde phase lancée fait suite aux deux premières exécutées entre 2015 et 2023 dans les consistoires de Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi et Brazzaville. Cette composante prévue sur une période de quatre ans va s’exécuter dans neuf consistoires, entre autres à Mpouya, Odziba, Brazzaville, Madzia dans le Pool et Pointe-Noire.
Le projet vise à lutter contre toutes les formes de violences perpétrées à l’égard des femmes dans les milieux religieux. Les actions à mener portent sur la sensibilisation des fidèles aux violences sexuelles, le harcèlement sexuel, le viol, l’inceste, le viol conjugal, les abus sexuels sur mineures et le proxénétisme.
L’objectif de la campagne est de briser progressivement le tabou lié aux violences basées sur le genre au sein de l’église afin de convaincre le plus grand nombre de fidèles à adopter des comportements responsables en milieux religieux et dans la société. Dans le cadre de ce projet, il est prévu aussi le renforcement des compétences institutionnelles et humaines de l’Eglise évangélique du Congo en matière de lutte contre les violences à l’égard des femmes.
Pour le président de l’Eglise évangélique du Congo, le révérend pasteur Guy Loko Elenga, qui a présidé les travaux de relance du projet, cette seconde phase permettra de combattre ce phénomène dans l’église. La cérémonie s’est tenue en présence des représentants du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones et celui de la Promotion de la femme.