A la faveur de la rentrée 2024-2025, la Société commune de logistique (Sclog), spécialisée dans le stockage et transport massif de produits pétroliers, a apporté le 30 septembre à Brazzaville des fournitures scolaires aux enfants des orphelinats dans le cadre de la responsabilité sociétale de cette entreprise.
L’initiative confirme à nouveau la volonté de cette entreprise de soutenir l’école congolaise et de jouer sa partition pour la formation des élites du pays. Ce don comprenant des livres, des cahiers, des stylos, des crayons, des sacs à dos et d’autres fournitures essentielles permettra aux enfants de trois orphelinats bénéficiaires à renouer cette année avec l’école.
A l’orphelinat Notre-Dame-de-Nazareth, la sœur Marie Thérèse Ongayolo héberge une soixantaine d'enfants qui fort heureusement vont presque tous à l'école. Elle a réceptionné un lot de kits scolaires complets.
Emue par ce geste généreux, elle a indiqué : « Merci de tout cœur, la chose importante c’est de leur donner une formation scolaire. L’effort que vous faites pour nous aider n’est pas vain. Tous ne réussissent pas, mais certains deviendront des cadres demain. Que votre entreprise grandisse.»
Réagissant à ce propos, la directrice générale de la Sclog, Amandine Sinonin, a encouragé ces enfants en ces termes : « Travaillez bien, soyez de grands opérateurs pour pouvoir passer un stage à la Sclog ». La Sclog œuvre depuis quatorze années dans l’humanitaire et dans le social. S’engager dans l’éducation scolaire garantit un apprentissage fondamental pour tous, contribue à une citoyenneté productive, au développement durable, à une croissance inclusive, à l'égalité entre les sexes, à la cohésion nationale, à la paix et à la prospérité et favorise les progrès vers tous les autres objectifs du développement durable.
A l’orphelinat Bon Pasteur, qui existe depuis 1966 à Poto-Poto, on trouve près de cinquante enfants abandonnés y compris des nourrissons dont Antoinette qui a vingt mois d’âge et Espérance qui est arrivée à la naissance, mais totalise actuellement douze mois.
La responsable de l’orphelinat Bon Pasteur, la sœur Hélène Ahadji, a reçu, pour le compte de ces enfants, sa part de kits scolaires. Cette dernière a prononcé des paroles de bénédictions. « Que le seigneur puisse rendre au centuple à vous et à la société Sclog », a-t-elle déclaré. Dans ces centres d’accueil, les activités quotidiennes tournent autour des cours scolaires dans un espace improvisé, de la cuisine, du ménage et des jeux. Avec un sens élevé de mère et entourée de ces enfants vulnérables dont elle embrasse au passage, la directrice générale de la Sclog a questionné la pensionnaire Emeranciele sur sa vocation. Cette dernière a répondu : « j’aime bien les maths ».
La sœur Adolphine Louloundadio, une des trois sœurs responsables de l’orphelinat Yamba Nga, a également réceptionné un lot de kits scolaires de la société Sclog pour subvenir aux besoins de la rentrée scolaire de ces enfants. Cette donation est, pour elle, « un signe d’amour et de compassion envers les enfants ». Et d’ajouter : « C’est déjà beaucoup ce que vous avez apporté. A travers ce geste, ils ne se sentiront pas abandonnés ».
Sclog investit des millions pour l’éducation des enfants
L’engagement sociétal de la Sclog va au-delà de la mission logistique. C’est ainsi qu’une forte délégation composée de la gestionnaire paie et formation, Albertine Nsiloulou, du secrétaire réceptionniste, Josée Ndza et de la cheffe du personnel, Anne Clarisse Ngouari accompagnait la directrice générale de la Sclog dans les trois sites d’orphelinats pour la séance de remise de don de kits scolaires.
Face à la presse, Amandine Sinonin a évoqué la nécessité d’investir dans le secteur éducatif. Dans la ville de Ouesso, par exemple, cette entreprise a dégagé d’importantes sommes d’argent pour la construction d’une infrastructure scolaire. Elle a déclaré : «Nous réalisons plusieurs actions sociétales en faveur du bien-être et de l’éducation. Outre les kits scolaires offerts, cette année nous sommes en train de construire des salles de classe d’une école à Ouesso. Chaque année, nous soutenons des actions éducatives et l’apprentissage. Plusieurs fois, nous accueillons dans nos locaux des stagiaires. Nous croyons que participer à l’éducation des enfants leur permettra de bâtir un avenir meilleur pour le Congo ».
Dans la ville de Brazzaville comme ailleurs dans les autres cités du monde, la plupart des orphelinats sont gérés par des congrégations religieuses. Par ailleurs, les religieuses n’ont pas les moyens pour faire face aux problèmes de ces enfants vulnérables, mais leur défi majeur consiste à les nourrir, les abriter correctement et surtout de les élever dans le respect d'autrui et la dignité.