Le groupe pétrolier italien poursuit ses activités de production du gaz naturel liquéfié (GNL) au Congo, avec la valorisation des champs de Nené et de Litchendjili. En séjour à Brazzaville, le directeur général des ressources naturelles globales de la compagnie, Guido Brusco, a confirmé, le 3 octobre, le déploiement de la deuxième usine flottante pour la mi-novembre 2024 en attendant le démarrage un an après.
Le responsable du groupe pétrolier a fait le point sur l’évolution des projets d’ENI Congo au cours de la rencontre avec le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua. Le projet de production du GNL est l’un des plus importants investissements de la filiale congolaise d’ENI durant les dernières au Congo, notamment avec la mise en service en février dernier du premier bateau de liquéfaction d’une capacité de 0,6 million de tonnes/an de gaz.
ENI Congo maintient son engagement à investir davantage dans la transition énergétique. « Nous avons discuté de tous les programmes de développement d’ENI Congo, du succès du premier bateau et du projet de construction du deuxième bateau qui va être mis à l’eau vers la mi-novembre 2025. Nous avons également parlé du programme de développement de l’huile de Nènè et de tous les programmes de forage, y compris du biocombustible », a indiqué Guido Brusco.
La future installation devrait disposer d’une capacité initiale de 2,4 millions de tonnes/an pour atteindre, à fin 2025, un niveau de production de 3 millions de tonnes/an de gaz liquéfié, soit une production globale d’environ 4,5 milliards de m3. Ce projet gazier a dû compter environ 360 milliards FCFA à la compagnie italienne qui ambitionne de satisfaire à la demande du marché national et de diversifier ses offres énergétiques.
Deuxième opérateur pétrolier du pays après le Français TotalEnergies, ENI Congo opère, pour ce projet, dans le bloc offshore Marine XII qui se situerait à une profondeur d’eau de plus de 28 m à 17 km des côtes du Congo. La compagnie ambitionne d’atteindre, depuis la découverte des réserves, une production de 1,2 milliard de barils de pétrole et 30 milliards m3 de gaz. Elle travaille précisément sur deux puits de forage d’environ 600 millions de barils d’huile et 700 milliards pieds-cubes de gaz.