Le Congo va bientôt se doter de son propre atelier de maintenance aéronautique, situé dans la zone voisine de l’aéroport international Maya-Maya. Réalisé par la Chine, le premier centre de maintenance du pays devrait être opérationnel dès décembre 2025.
Les chantiers du centre de maintenance aéronautique de Brazzaville s’exécutent normalement, a estimé, le 4 octobre, le ministre d’État chargé des Infrastructures, Jean-Jacques Bouya, à l’issue de la visite du site, en présence de son collègue chargé des Transports, Honoré Sayi, et de l’ambassadeur de Chine au Congo, Li Yan. Prévus pour une durée de deux ans par le constructeur AVIC international, les travaux de ce centre sont entièrement financés par la Chine.
Le projet aéronautique est érigé sur un terrain de 85, 095 m², dont une superficie de construction de 12, 010 m². En effet, l’ouvrage de trois niveaux comprendra aussi bien un centre d’entretien et de maintenance qu’un dépôt de produits dangereux, des locaux de pompe d’incendie, de compresseur d’air, une station de traitement des eaux usées… Les autorités congolaises ambitionnent de faire de Brazzaville un hub, grâce à la plateforme aéroportuaire Maya-Maya, à la création de compagnies aériennes aux normes et au projet du centre de maintenance aéronautique. « Nous avons-là une opportunité de faire la révision des aéronefs sur place et recevoir d’autres compagnies de la sous-région. En mettant en place cette plateforme, nous donnons un caractère régional à notre aéroport, c’est-à-dire que ceux qui possèdent des avions peuvent venir chez nous. Les ressources sont disponibles et le chantier progresse. L’ouvrage devrait être réceptionné au plus tard décembre 2025 », a assuré Jean-Jacques Bouya, qui pense déjà à l’acquisition des certificats de conformité pour cet atelier de maintenance.
Par ailleurs, l’ouverture du centre facilitera la maintenance des appareils chinois en exploitation au Congo et dans le reste de la région. La compagnie Nouvel Air Congo, créée en 2008 et actuellement en cessation d’activités, dispose d’une flotte de trois MA60 de fabrication chinoise. À côté, Camair-Co, le transporteur national du Cameroun, possède également deux appareils du même type.