L’atelier d’élaboration d’un plan d’action pour la préparation à la réponse d’urgence humanitaire aux inondations pour la période 2024- 2025 qui se tient à Brazzaville prendra fin le 11 octobre. Les recommandations attendues aideront à mettre en place, entre autres, un système communautaire d’alerte et de réponse précoce au Congo.
Les cadres de plusieurs ministères, dont celui des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, ainsi que les partenaires, notamment la Banque mondiale, le Programme alimentaire mondial, le Haut-commissariat pour les réfugiés, l’Unesco et tant d’autres, travaillent à l’élaboration d’un plan d’action pour la préparation à la réponse d’urgence humanitaire aux inondations pour la période 2024- 2025 au Congo.
Durant les travaux de l’atelier, ils vont définir les actions à prioriser pour une meilleure réponse d’urgence humanitaire pendant les pluies ; identifier les faiblesses et préparer les interventions sectorielles avant de formuler des recommandations pour la mise en place d’un système communautaire d’alerte et de réponse précoce.
« Cet atelier vise à identifier les faiblesses dans les opérations d’assistance humanitaire antérieures et à préparer les interventions sectorielles en fonction de ce qui a déjà été réalisé », a indiqué Eugène Ikouga, directeur de cabinet de la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, donnant la lecture du discours de la ministre à l’ouverture des travaux.
Sur la base des prévisions météorologiques, il est question pour les participants de fixer les dispositions à prendre dans les secteurs de la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, la pêche et l’habitat.
Par ailleurs, Eugène Ikouga a rappelé que la récurrence des inondations et leurs conséquences ruinent les efforts de développement dans les zones affectées. « De nombreuses infrastructures communautaires telles que les écoles, les centres de santé, les systèmes d’adduction ou d’approvisionnement en eau potable et bien d’autres sont alors détruites ou ne sont plus opérationnelles », a-t-il souligné, causant ainsi un cycle de destruction, construction ou réhabilitation qui implique un coût important pour le pays, surtout en cette période de difficultés économique et financière. Pour éviter ce cycle vicieux, le gouvernement et ses partenaires veulent apporter des solutions idoines à la population des zones inondées.