Préservation de l'environnement : actualisation des données du site Sangha-Nouabalé-Ndoki

Mercredi, Octobre 9, 2024 - 15:30

La ministre de l'environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault a présidée l’atelier technique sur la validation des données pour une mise à jour de la fiche descriptive Ramsar du site Sangha-Nouabalé-Ndoki.

L’initiative organisé en partenariat avec la société industrielle Forestière de Ouesso (IFO), vise à actualiser la fiche descriptive Ramsar du site Sangha-Nouabalé Ndoki qui, est attendue dans les prochains mois, après validation finale par les experts internationaux et nationaux.

La convention de Ramsar fournit, comme texte pertinent international, est le cadre pour la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Elle est un instrument juridique efficace pour la préservation des zones humides face aux dangers auxquels elles sont exposées.

En effet, la République du Congo a ratifié cette convention et, a est inscrit sur la liste les zones humides d'importance international quatorze sites confirmés. Le site Ramsar de Sangha-Nouabalé-Ndoki est classé dans la zone humide d’importance internationale depuis plusieurs années, constitue un joyau écologique, abritant une biodiversité exceptionnelle et des écosystèmes uniques, essentiels à lutter contre le changement climatique et à la préservation de l'équilibre écologique dans la région du Bassin du Congo. 

Par ailleurs, les zones humides se dégrades deux trois plus vite que les forêts à cause du drainage des eaux, l’ensablement, le déversement des produits polluants, de déchets plastiques, mécaniques et chimiques ainsi que de la surexploitation des matières qu’elles contiennent.

Cet atelier organisé marque une étape cruciale dans la préservation des zones humides d'importance internationale du Congo. Il a rassemblé les experts du développement durable et les délégués d'autres ministères, ainsi que les représentants des organisations internationales engagées dans la conservation des écosystèmes critiques.

Au nombre des partenaires techniques, Gon Mayers, représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo et Georges Claver Boundzanga, conseiller du directeur général de la société IFO qui ont souligné l'engagement multisectoriel dans cette initiative visant à renforcer la protection de l'une des plus vastes zones humides protégées du monde.

« C'est le 08 Décembre 2023, que la société industrielle Forestière de Ouesso (IFO), avait sollicité l'implication personnelle de la ministre de l'environnement pour réexaminer les limites du site Ramsar sangha-Nouabalé-Ndoki, en vue de permettre à la société IFO de poursuivre son programme de développement durable dans l'Unité forestière d’aménagement (UFA)-Ngombé. Cette demande avait été bien reçu. Le traitement de ce dossier a donné lieu à une mission de terrain et la formulation du rapport qui fera l'objet du présent atelier », a indiqué Georges Claver Boundzanga, conseiller du directeur général de la société IFO.

La ministre, Arlette Soudan-Nonault, en charge de l'Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, a rappelée l'importance de l'actualisation des données sur le site pour une meilleure gestion des ressources naturelles et une meilleure protection des écosystèmes vulnérables.

« Ces zones humides stockent l'eau en assurant sa qualité, contribuant à la résilience contre la sécheresse et captent également le dioxyde de Carbonne (CO2), contribuant ainsi à l'atténuation des effets néfastes des changements climatiques. Elles protègent contre les inondations et les effets des tempêtes, fournissent des aliments et d'autres services tels que le transport, et les loisirs », a-t-elle déclarée.

La ministre a notifié que les zones humides se dégrades deux trois plus vite que les forêts à cause du drainage des eaux, l’ensablement, le déversement des produits polluants, de déchets plastiques, mécaniques et chimiques ainsi que de la surexploitation des matières qu’elles contiennent.

« Les zones humides sont les zones à hautes valeurs de conservation. Elles jouent un rôle indispensable pour atteindre les objectifs fixés par les Nations-Unies. Et, leurs gestions sont un véritable défi. Les zones humides abritent la biodiversité jouant un grand rôle dans les cycles biologiques de nombreuses espèces et dans leur processus de migration », a-t-elle ajouté.

Rappelons qu’un site Ramsar est la désignation d'une zone humide d'importance internationale, inscrite sur la liste établie par la convention de Ramsar par un État partie. Un site Ramsar doit répondre à un ensemble de critères, tels que la présence d'espèces vulnérables de poissons et d'oiseaux d'eau.

Fortuné Ibara
Légendes et crédits photo : 
Les séminaristes posant avec la ministre/Adiac
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