L’ambassadeur de la République du Congo en France, Rodolphe Adada, en présence de Larissa Ondzié Ongongni, conseillère chargée de la diaspora, a reçu en audience la délégation conduite par Agnès Ounounou, présidente du Haut conseil représentatif des Congolais de l’étranger (HCRCE), pour évoquer la tenue, pour la première fois, du "Forum REPATS" à Brazzaville, le 18 octobre, à l’hôtel Olympic Palace.
Jeudi 10 octobre à la mi-journée, Agnès Ounounou est venue exposer, auprès de l’ambassadeur du Congo en France, les motivations premières de la tenue du "Forum REPATS". La délégation était composée de Marie-Cécile Mackoubily Voumbo, vice-présidente chargée de la coordination des associations et des finances, et Dimitri M’Foumou-Titi, président du département économie, tous les deux du HCRCE. Ces Congolais sont animés par un désir d’entreprendre, de changer les choses, de renouer avec leur famille ou avec leurs racines. Ils ont fait le choix de repartir s’installer en République du Congo.
Pour la plupart, ces Congolais nés en France ou au Congo, ayant la double nationalité, généralement bardés de diplômes et d’expérience internationale, ont décidé de revenir dans leur pays d’origine afin d’y créer des entreprises ou d’y travailler. Ils sont désignés par le terme de "REPATS" par opposition aux "EXPATS".
Le HCRCE, en appui des institutions étatiques, passera en revue la problématique de ces "REPATS" déjà sur place au Congo, ou encore à l’étranger mais en phase d’aller participer au développement, ou de pouvoir mettre au profit de leur pays tout ce qu’ils ont appris.
À l’issue de la séance de travail, les membres du HCRCE, tous unanimes, ont qualifié cet entretien de cordial et surtout a revêtu un caractère courtois. L’ambassadeur s’est préoccupé de mettre la forme administrative pour assurer le bon séjour de la délégation au Congo en souhaitant beaucoup de succès à la tenue du forum.
À propos de la communauté congolaise en France
Aux dernières estimations de l’ambassade du Congo en France, la communauté congolaise compte plus de 35 000 membres, dont 15 000 possèdent au moins un diplôme supérieur, des cadres formés en France dans les domaines divers : santé, enseignement, économie, finances, numérique, sciences humaines.
En grande partie, la communauté congolaise relève de la bi-appartenance France-Congo. Elle est active dans le cadre associatif, mais n’aspire pas assez à l’entrepreneuriat. Elle se distingue par sa musique rumba, fait une place à la Sape et la passion pour l’écriture. Le Haut conseil représentatif des Congolais de l’étranger est l'une des associations aspirant à structurer la diaspora.