Sabine Valerie Mfere, épouse de Michel Boyibanda, née le 11 août 1967 à Mbaya, a rendu l’âme le 13 octobre aux environs de 23h au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville des suites d’une crise de diabète à l’âge de 57 ans.
Quatre jours après la disparition de son époux, Michel Boyibanda dit Vieux Bobo, le 9 octobre, sa femme Sabine Valerie Mfere, a tiré sa révérence le 13 octobre. Hospitalisée le 28 septembre des suites d’une crise de diabète, elle va malheureusement se voir amputée la jambe. Une semaine après, soit le 4 octobre, son époux Michel Boyibanda, est lui aussi hospitalisé au CHU de Brazzaville à la suite d'une rechute de l’accident vasculaire cérébral (AVC) à l’âge de 86 ans. Il décède cinq jours après son hospitalisation, soit le 9 octobre. L’information de sa mort est cachée à sa femme encore hospitalisée. Malheureusement cinq jours après la mort de son époux, Sabine Valerie Mfere, trouve aussi la mort.
Viviane Boyibanda, fille de Michel Boyibanda, explique les circonstances de sa mort et les difficultés que la famille rencontre pour la tenue de ces deux veillées. « Elle avait été amputé de sa jambe suite au diabète, ce qui a fait qu’elle soit hospitalisée au même moment que son mari. Pendant que le mari était aux urgences, elle était dans une salle quelconque. Quand Papa est décédée, nous avons décidé de ne pas l’informer parce que ça devait la traumatiser, pour la simple raison que lorsqu’on l’avait amputé la jambe, elle était déjà frustrée, abattue, et quand elle allait apprendra le décès de son mari, ça allait l’affecter ; voilà pourquoi nous avons pensé de ne pas l’informer en ce moment-là », a-t-elle expliqué.
Quant à l’organisation des obsèques, Viviane Boyibanda souligne qu’il y a un grand souci. Il y a deux personnes qui sont décédées et les moyens font défauts. En plus, la période actuelle est celle des pluies, il faut disposer d’assez des bâches, de même qu’il faut s’acquitter des chaises, parce qu’il y a beaucoup des gens qui viennent. Notons que la veillée mortuaire du couple Boyibanda a lieu dans la rue Loubomo 62, derrière l’hôpital de Talangaï à côté du bar Le Paternel.