L'amour, ça se vit à deux. Et ça se vit sur les deux versants. Quand ça va bien et quand ça va mal, pour l'un comme pour l'autre, pour les deux ensembles ou pour aucun des deux. Envers et contre tout, envers et contre tous ou dans une guerre à deux.
La relation de couple est la relation par excellence du travail sur soi. Elle donne mal à la tête autant qu'elle fait s'envoler des papillons dans le ventre. Quand on a trouvé son autre, on est bien. Mais voilà, ce n'est pas tous les jours dimanche, ou samedi soir. Le ciel n'est pas toujours bleu, il peut même être très orageux. S'il est facile de dire " next ", la vie elle s'en amuse car elle sait qu'elle représentera à l'un comme à l'autre les mêmes tests.
L'union sacrée du mariage propose aux futurs conjoints, un engagement plus qu'émotionnel, sentimental, mais aussi moral. Un engagement qui fait place à des honneurs, à des privilèges, à des priorisations, des joies, des plaisirs mais aussi à des devoirs, des responsabilités, des obligations envers l'autre. C'est un engagement qui demande une implication personnelle comme s'il s'agissait de soi-même.
Si les joies et les plaisirs, les facilités, semblent désormais prévaloir dans la recherche des hommes aussi bien des femmes, la vie, elle, est un tout, elle n'est pas faite que de bons moments tout comme elle n'est pas exclusivement faite de douleurs.
Accepter le bon de la vie, c'est s'attendre naturellement à des périodes plus difficiles et telle est la vie, tel est le couple. Le couple n'est pas toujours un système joyeux, il a ses douleurs, ses peines, ses fardeaux, ses problèmes et aucun, absolument aucun couple n'en est exempté. La quête de la perfection est alors une perte de temps.
Si l'on est capable de voir les laideurs de son vis-à-vis et d'accepter qu'elle reste pour autant une merveilleuse créature aux yeux de son Créateur, c'est déjà une victoire sur les listes interminables de prétendants. L'autre est un challenge permanent de nous face à nous-mêmes, de nous face à lui ou à elle, de nous face aux autres. Trouver le parfait équilibre entre ces trois sphères est le travail d'une vie alors autant choisir son " être parfaitement imparfait " et compter ses vieux jours avec lui, avec elle.
Célébrer quand il y a matière à célébrer, pleurer, se réjouir, pleurer, se réjouir et ainsi de suite. Faire un avec quelqu'un suppose que notre " un avec nous-même " est déjà plus cohérent et vibre déjà plus juste.