Reconnue pour son professionnalisme et son approche perspicace dans le traitement de l’information, Gloria Imelda Lossele incarne un modèle de leadership qui met en lumière la compétence féminine dans les médias. Journaliste et Secrétaire générale de l’Union des femmes des médias du Congo (Ufemco), elle conjugue dynamisme, ponctualité et ouverture d’esprit pour encourager ceux qui l’entourent à se surpasser. Passionnée par l’équité et la parité, elle nous dévoile sa vision du féminisme.
Reconnue pour son professionnalisme et son approche perspicace dans le traitement de l’information, Gloria Imelda Lossele incarne un modèle de leadership qui met en lumière la compétence féminine dans les médias. Journaliste et Secrétaire générale de l’Union des femmes des médias du Congo (Ufemco), elle conjugue dynamisme, ponctualité et ouverture d’esprit pour encourager ceux qui l’entourent à se surpasser. Passionnée par l’équité et la parité, elle nous dévoile sa vision du féminisme.
Ce courant devenu international semble entacher de désamour. Il traîne encore à ce jour des visions stéréotypées, de femmes autoritaires, un peu masculines, peu sexualisées, bref une série de clichés bien loin de ce qu'il signifie vraiment. En effet, le concept de féminisme couvre en réalité l’histoire de différentes luttes, notamment déconstruire les stéréotypes liés au genre, promouvoir l’égalité entre filles et garçons, femmes et hommes, dans tous les domaines de la vie. Ainsi, être féministe n’est pas propre à un sexe ou à un genre. C’est simplement se ranger en faveur de l’égalité homme-femme sous ses diverses formes.
« Derrière ce mot, se cache des femmes qui luttent contre les inégalités hommes -femmes. Pendant des siècles, la femme a été considérées comme le sexe faible. Elle devait rester à la maison et s’occuper de sa famille. Un combat qui perdure toujours car, la femme n’est pas toujours traitée à égalité avec les hommes jusqu’à ce jour, voilà pourquoi le féminisme n’est pas un mouvement archaïque il demeure un mouvement de femmes militantes pour les droits des femmes, un sujet qui reste d’actualité. »
De nos jours, Il n’y a pas une, mais plusieurs façons d’être féministe. Ce concept est devenu un produit marketing souvent perçu comme dérangeant. Ses déclinaisons s’étalent sous différents angles à savoir : féminisme intersectionnel, écoféminisme, féminisme égalitaire, féminisme de la différence, féminisme radical, transféminisme….
« Je ne suis pas féministe, mais ... je suis pour l’égalité »
Être féministe, c’est un geste, une parole, un engagement à l’égard des femmes, y compris envers moi-même. Être féministe, c’est reconnaître et travailler pour que les femmes puissent vivre en sécurité, en égalité et dans la dignité, partout sur la planète.
Le féminisme, c’est une valeur profonde, celle qui doit donner un sens à nos actions et à nos engagements. Et ce n’est pas que l’apanage des femmes. Les hommes ont autant de responsabilités face aux enjeux d’égalité et de dignité des femmes. Aussi, le féminisme, c’est d’abord se faire confiance, croire que nous pouvons, que nous savons, que nous les femmes somment compétentes, ni plus ni moins, mais au moins autant que les hommes.