Lors de sa session extraordinaire, du 18 octobre à Brazzaville, le comité de pilotage du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes a adopté le plan de travail et le budget revue à la baisse à hauteur de 9 milliards FCFA.
« A la différence du premier plan de travail et budget annuels, celui-ci comptera quarante-six activités contre soixante-six précédemment retenues. Le montant réajusté se chiffre à 9 milliards 666 millions FCFA contre 12 milliards, 825 millions FCFA, pour les deux mois et demi qui restant », a indiqué le directeur de cabinet de la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka, en sa qualité de président du comité de pilotage du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes, en présence des directeurs de cabinets et autres cadres des ministères impliqués dans le projet.
Le versement des transferts monétaires conditionnels à 17 640 ménages ; l’identification, la sélection et l’enrôlement de 45000 jeunes de 18 à 35 ans candidats à l’inclusion productive ; la formation et l’accompagnement de 3300 jeunes à l’auto emploi ; de 2600 jeunes en apprentissage d’un métier sont les principaux résultats attendus dans le cadre de ce plan de travail et du budget annuels réajustés.
Il est question, en termes de résultats attendus, d’acquérir l’équipement du bâtiment devant abriter le Registre social unique ; de doter les ménages enregistrés des actes de naissances, des cartes nationales d’identité et des numéros d’identification unique.
Ce comité de pilotage, l’a rappelé Ferdinand Sosthène Likouka, s’est tenu dans un contexte marqué par l’approbation, par le gouvernement, des arrêtés d’application du décret portant création, attributions et organisations du registre social unique. Aussi, le lancement du Programme national des filets sociaux par le Premier ministre en août dernier. « Ce Programme et le Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes ont pour vocation d’être des outils majeurs de lutte contre la pauvreté, d’investissement dans le capital humain », a-t-il conclu.