Les conditions permettant aux réfugiés vivant au Congo, notamment dans l’arrière-pays, de poursuivre les études supérieures a été au cœur de l’échange entre la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, et le chef de bureau du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), Ibrahima Diané, le 23 octobre à Brazzaville.
Le Congo et le HCR poursuivent leur coopération en vue de consolider l’intégration des réfugiés dans le pays, en particulier dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Un axe de coopération qui intègre la nouvelle stratégie de l'agence onusienne en matière d’inclusion et d’intégration des réfugiés dans les services publics, en coordination avec la partie congolaise.
« Il y a des réfugiés qui sont déjà dans les universités au Congo. Aujourd’hui, nous sommes en train de voir comment, en utilisant les technologies de l’information et de la communication, nous pouvons apporter du soutien académique aux réfugiés qui sont dans les départements de la Likouala, des Plateaux, entre autres », a fait savoir le chef de bureau national de l’agence onusienne au sortir de l’entrevue avec la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.
Par ailleurs, Ibrahima Diané a rappelé qu’il y a déjà des réfugiés qui poursuivent leurs études supérieures dans les universités congolaises. Ces derniers et bien d’autres sont devenus, selon lui, des modèles pour leurs communautés respectives. Pour ceux qui sont dans les localités de l’arrière-pays, il est donc question de réunir les conditions afin qu’ils parviennent à réaliser leurs rêves, leurs aspirations concernant l'enseignement supérieur.