L’Accord de Paris sur le climat demande aux pays signataires, à l’instar du Congo, de publier régulièrement les données relatives à leurs émissions et absorptions de gaz à effet de serre. En adoptant ce 23 octobre à Brazzaville le document de planification avec l’état des lieux de la production des rapports biennaux de transparence(BTR), le pays s’est engagé à rattraper son retard.
La nouvelle feuille de route dédiée à la transparence de l’action climatique a été peaufinée puis validée au cours de l’atelier de lancement de la préparation des BTR et du premier Rapport biennal de mise à jour (BUR 1). Réunissant les cadres des ministères sectoriels et les partenaires au développement dont le Programme des Nations unies pour le développement(Pnud), cette rencontre visait non seulement à adopter la feuille de route, mais également à faire le point de la préparation du BUR 1.
Les participants ont aussi rappelé les exigences et le plan de rédaction du BTR et les prochaines étapes pour la préparation des rapports de transparence. Ils ont débattu autour de la nécessité de fournir des conseils techniques approfondis sur l'application des modalités, procédures et lignes directrices, y compris l'utilisation des Tableaux communs de rapportage, ainsi que les formats communs des tableaux et un accompagnement pratique individuel.
Ces débats ont permis à ces cadres nationaux de cerner les enjeux, défis et procédures d’élaboration des BTR dans le cadre de l’initiative de l’action climatique. Ainsi, les participants ont proposé de « suivre et mettre en œuvre les contributions déterminées au niveau national (CDN), mettre en place un point focal CDN dans chaque ministère, vulgariser les fiches techniques d’élaboration, renforcer les capacités des directeurs des études et de la planification des ministères sectoriels pour la maîtrise des fiches techniques ».
Comme les autres pays du Bassin du Congo confrontés aux mêmes difficultés techniques et humaines, le Congo pourra s’inspirer des résultats des différentes études en vue de guider sa feuille de route à court et moyen terme pour la transparence de l’action climatique. Saluant les progrès réalisés vers la transparence, la ministre de l’Économie, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, s’est montrée rassurante sur l’amélioration de la qualité des BTR et CDN. « Nous sommes bien positionnés pour relever ces défis », a-t-elle assuré.
Les autorités peuvent donc compter sur le soutien renouvelé de leurs partenaires tels que le Pnud et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture disposés à les accompagner dans la préparation du BTR/BUR1 et mise à jour sur le cadre de transparence renforcé.