Grincements de dents et lamentations des parents d’élèves et des populations environnantes de l’école publique Kouango Makosso. du quartier 512-Makayabou de l’arrondissement 5 Mongo-Mpoukou où l’on observe le tour du mur de clôture un dépotoir dégageant des odeurs suffocantes et nauséabondes empêchant des enseignants d’exercer en toute tranquillité.
Sur ces lieux, il y a bel et bie, des bacs à ordures de la société Averda qui sont débordées depuis que les éboueurs de cette société ont décidé d'arrêter momentanément leur travail. La crainte d'un parent rencontré à l'entrée de l'école, " C'est très horrible, cette situation des ordures non ramassées que nous vivons. Nous craignons qu'un jour nos enfants qui fréquentent cette école soient infectés par diverses pathologies; car ces ordures sont insupportables. Encore que les enfants, très fragiles qu'ils sont et avec les pluies qui ont commencé à tomber sur la ville, on risque d'arriver au pire".
Un enseignant qui a requis l'anonymat a souhaité que les autorités de la ville en général et celles de l'arrondissement en particulier fassent des pieds et les mains pour dabarrasser cet etablissement scolaire de ces états d'ordures qui deviennent une préoccupation à la fois des parents d'élèves et des populations environnantes de ladite école. " Où est la mairie de Mongo-Mpoukou et où es le chef de ce quartier et pourquoi cette indifférence", s'est interrogée une maman vendant ces bananes en face de cette école.
Cette école qui fait la fierté du quartier, car c'est la plus grande et est située sur l'artère principale qui sort au carrefour de Makayabou en passant par le marché La Patience, est aujhourd'hui regardée par la population avec tristesse quand elle voit chaque jour les gamins du Primaire y arriver pour suivre leurs enseignements.
Notons que cette école publique n'est pas la seule dans cette situation d'insalubrité criarde dans la ville océane, car partout dans la ville des lieux publics et d'autres écoles sont cet état pitoyable. La crainte des parents est que ces ordures sont une porte ouverte vers l'épidémie de choléra que cette ville océane a connu dans les années antérieures et avait causé un grand traumatisme au niveau de la populatioin.