Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a remis, le 24 octobre, à Brazzaville un important lot de médicaments d’usage thérapeutique aux responsables des formations sanitaires de la ville pour améliorer l’offre des soins de santé.
L’initiative est le résultat du partenariat entre la République du Congo et la Banque mondiale par l’entremise du projet Kobikisa. Celui-ci aide le gouvernement à répondre aux besoins de santé de la population en augmentant l'accès aux services de santé essentiels, en particulier dans les zones ciblées.
Ces médicaments sont destinés aux traitements des affections courantes, regroupent plusieurs classes thérapeutiques : antidouleurs, antibiotiques, anesthésiques, consommables usuels, etc. Ils contribueront à préserver une offre de soins de proximité, amélioreront la qualité de service et vont accroître l'attractivité des soins médicaux dans les formations sanitaires.
L’ensemble de médicaments réceptionné est estimé à une valeur d’environ sept cent cinquante-quatre millions de FCFA, complété à un second lot qui est en cours d’acheminement sur Brazzaville pour totaliser huit cents millions de FCFA. « L’allocation de quatre milliards de francs CFA au titre du fonds d’investissement a permis l’acquisition des matériaux et équipements, l’amélioration de l’hygiène et des conditions de travail dans les formations et administrations sanitaires. L’évaluation des performances, le paiement trimestriel en espèce des subsides, la dotation en médicaments qui est votre carburant et votre premier poste de dépense de fonctionnement, occupant 50% de la répartition de vos recettes, constitue indiscutablement une bouffée d’oxygène pour vos finances, à laquelle s’additionne le paiement de la prime de motivation de vos personnels », a indiqué le Dr Darius Eryx Mbou Essié, coordonnateur du projet kobikisa.
Profitant de sa présence au siège de la Centrale d'achat des médicaments essentiels et des produits de santé (Cameps), le ministre de la Santé et les responsables des formations sanitaires se sont rendu compte de la finalisation des travaux de réhabilitation de la chaîne de froid au sein de ladite structure.
De son côté, le directeur départemental des soins et services de santé, le Dr Raphaël Issoïbeka, a plaidé pour la prise en compte prochaine par le gouvernement et son partenaire de l’île Mbamou et de l’hôpital pédiatrique Marien-Ngouabi. « Sur les dix districts sanitaires que compte Brazzaville, l’île Mbamou qui a quatre centres de santé intégré et l’hôpital pédiatrique Marien-Ngouabi n’ont pas été pris en compte par cette dotation en médicaments », a indiqué le Dr Raphaël Issoïbeka.
Rappelons que les attentes légitimes du ministère sur l’offre des soins sont, entre autres, un environnement propre et accueillant pour les patients, une permanence des soins, une délivrance des produits médicaux à coûts abordables en lieu et place de la prescription des spécialités d’officine, une gestion intègre, rationnelle et prévenante des stocks des médicaments supervisée par la direction de la pharmacie et du médicament, en bonne intelligence avec la Cameps.